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0550 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 550 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

voisines. La plus grande partie du Yun Nan était soumise à

un roi considéré comme étranger, allié d'ailleurs au gouver-

neur de Canton dont il épousa la fille. L'Annam était

encore, mais pour peu de te,nps, sous` la domination chinoise.

Les Ouighours étaient maîtres de Kan Tcheou, de Sou

Tcheou, de Cha Tcheou, de Koua Tcheou, de Ha Mi, de

Toûrf an, etc. ; les Tang Hiang étaient établis à Ning Hia ; à

l'est du. Houang Ho, hors de la muraille au Chan Si, les

Tartares dépendaient du fils de Li K'o-young, prince de

Tsin I.

Combien peu nombreux sont les noms méritant d'être

retenus dans cette longue liste d'empereurs qui se déroule

depuis l'antiquité la plus, reculée jusqu'à nos jours. La plu-

part de ces princes, j oue,s de ministres ambitieux, ou proie

d'eunuques avides, ont occupé le trône et n'ont pas göu-

verné ; il semblerait qu'à certaines époques, l'empire n'ait

poursuivi sa précaire existence que par la vitesse acquise.

La Chine devait fatalement suivre la destinée de ses voisins :

soumise à ceux-ci lorsqu'ils étaient puissants et elle dans

une de ses périodes de faiblesse, elle reprenait l'ascendant

lorsque ses vainqueurs tombaient eux-mêmes en déca-

dence. Elle était à la merci de généraux hardis et les fonda-

teurs de ses dynasties ne sont pour la plupart que des chefs

de bandes plus audacieux, plus entreprenants, plus .forts

que les maîtres de l'empire qu'ils combattent et sup-

plantent. Aucune aristocratie ne perpétue une tradition

qui n'est maintenue que par les lettrés et par les versus

d'un peuple infiniment plus sage que ses gouvernants.

L'époque des T'ang est l'âge d'or de la poésie chinoise;

ses poètes sont innombrables et quand nous aurons cité

WANG Po, PE KIU-YI, PE Lo YE, TCH'EN TSEU-NGAN, du

Se Tch'ouan, MOUNG KAO- J.EN, né à Siang Yang, le boud-

dhiste WANG WEI, TS'OUEI HAO, le taoïste TCHANG K'IEN,

au-dessus desquels émergent Li T'AI-PE et T'ou Fou, nous

serons loin d'avoir épuisé la liste de ceux dont les Chinois

ont conservé les vers dans leur mémoire.

Poésie.

i. Cf. sGAUBIL, 1. c., pp. 365-371.