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0209 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 209 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES TS'IN   207

nouvelles fortifications aux remparts élevés entre les pays où sont aujourd'hui Si Ning et Ping Leang fou dans le Chen Si, pour arrêter les courses des Tartares de ce côté-là. Il alla au nord du pays de Ping Leang fou. Il se saisit. du pays aujourd'hui appelé Ortous, et fit faire, le long du fleuve Houang Ho, des forteresses. Ensuite allant le long de la Grande Muraille jusqu'au Leao Toung, il fit bâtir. des forteresses dans les lieux les plus exposés. Pour le bout oriental de la Grande Muraille, Ts'in Che Houang, dans une de ses visites, y fit bâtir le boulevard qu'on y voit encore et qu'on appelle Chan Hai kouan. Moung T'ien répara aussi la grande palissade qui séparait le Leao Toung de la Tartaree, et dont on voit encore des vestiges. Moung T'ien se fit craindre et respecter des Tartares Hioung Nou 1. » D'ailleurs, Ts'in Che Houang Ti avait su. trouver des ouvriers pour la construction de la muraille; en 213, les juges prévaricateurs furent envoyés pour prendre leur part de la besogne. Ainsi fut constituée cette gigan.tesquedéfense que les Chinois nomment Wan-lit ch' angtch'eng. la muraille longue de 10.000 lis, qui subsiste encore au- jourd'hui de Chan Hai Kouan à l'est jusqu'à Kia Yu Kouan, près de Sou Tcheou, du Kan Sou, à l'ouest ; elle varie de hauteur, de 5 mètres à zo mètres; dans certains endroits la muraille est surmontée de tours; des parties sont en ruines, surtout celles qui dans l'ouest, sont construites en terre de loess ; au contraire dans l'est, construite en briques, elle forme un rempart d'environ 7 mètres à sa base et..de 4 mètres à son sommet; quelques passes, dont la plus importante est peut-être celle de Kalgan (Tchang kia k'eou) permettent de la franchir.

Les Hioung Nou n'étaient qu'un des peuples barbares qui entouraient la Chine. Pendant qu'ils dominaient au nord, on trouvait au nord-ouest et à l'ouest, les Joung, au sud les Man, d'autres encore, Miao, Ti, etc. dont nous parlent les

couteau, des caractères; ou bien, on les enduisait de vernis et on y traçait des caractères : Moung T'ien y substitua du papier, des pinceaux et de l'encre. » (GAUBIL, Chronologie, p. 67n.)

I. GAUBIL, Chronologie, p. 63.

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