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0189 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 189 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LAO TSEU    187

qu'il n'a pas dit, si sens il y a, peut être avec confiance relégué dans la catégorie des choses inconnues 1 ».

GILES n'a d'ailleurs pas convaincu Legge qui lui a répondu vigoureusement, et puis si le Tao. Te King est un faux, les théories de M. Guimet n'auraient plus de raison d'être. Laissons, je crois, le Tao Te King à Lao Tseu, et par conséquent à une époque à laquelle la Chine ne pouvait avoir

de relations avec l'Inde.   .

Au point de vue de l'art, ne regrettons pas la légénde du voyage de Lao Tseu qui a inspiré les artistes. On voit de beaux bronzes représentant Lao Tseu sur un buffle, et présentant son ouvrage au respectueux Yin-hi.

L'obscurité du Tao Te King, loip d'avoir été dissipée par les traducteurs étrangers, me paraît avoir été plutôt augmentée par leurs commentaires contradictoires. Les anciens missionnaires de Pe King tels que Prémare, Bouvét, Foucquet, n'étudièrent cet ouvrage que dans le but d'y trouver des passages empruntés aux Saintes Écritures. Le P. Amiot, l'un des plus connus parmi eux, crut même reconnaître les trois personnes de la Trinité dans la première phrase du XIVe chapitre qu'il traduisait ainsi : « Celui qui est comme visible et ne peut être vu se nomme Khi (lisez I) ; celui qu'on ne peut entendre et qui ne parle pas aux oreilles se nomme Hi ; celui qui est comme sensible et qu'on ne peut toucher se nomme Wei 2 ». Depuis lors, le chevalier de Paravey a expliqué le texte de Lao Tseu sur la Trinité, mais il est juste d'ajouter qu'il était quasi aliéné 3.

On peut dire que la connaissance et même la popularité du Tao Te King sont -dues à ABEL RÉMUSAT qui a étudié ce fameux ouvrage dans un mémoire retentissant, lu à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, dans sa séance du 28 juillet 3820. PAUTHIER s'est essayé à la traduction du livre (janvier 1838) et Stanislas JULIEN, qui semble avoir eu à coeur de refaire les ouvrages de son maître Abel Rémusat, en donna en 1842 une version complète, qui pendant long-

i. China Review, xiv, p. 235.

  1. S. JULIEN, p. V.

  2. Ann. de Phil. chrétienne, 4e Sér., VIII.

Traductions

du Tao Te King.