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0111 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 111 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES CHANG OU YIN

fecture de K'ai Foung (Ho Nan), tandis que Ho TAN KIA la transfère à Siang, dans la même province; ; le fils de celui-ci, Tsou Yi, quitte Siang pour Keng, dans la sous-préfecture de Ho Tsin, au nord du Houang Ho, préfecture de P'ou Tcheou, Chan Si. Enfin P'AN KENG, malgré le désir de son peuple, abandonne Keng et s'installe dans le Po occidental, au sud du Ho, dans l'ancienne résidence de T'ang, qu'il appela YIN, nom que porta désormais la dynastie des Chang

(1401)

D'une liste fastidieuse de souverains, je retiendrai le nom Wou Yi. de l'empereur Wou Yi (1198-1195) qui mourut frappé de la foudre à la chasse entre le Ho (il avait abandonné Po pour se retirer au nord du Ho) et la Wei. Se-ma T'sien nous dit que Wou Yi « agissait d'une manière déraisonnable; il fit une image de forme humaine et l'appela l'Esprit du Ciel; il joua avec elle (aux tablettes) et ordonna à un homme de ranger (les tablettes) pour elle; l'Esprit du Ciel ayant perdu, il l'injuria et l'insulta. Il fit un sac en peau et le remplit de sang ; il le suspendit en l'air et tira sur lui des flèches, disant qu'il tirait sur le Ciel 1 ». Une mort violente fut le châtiment du sacrilège. A ce sujet, M. CHAVANNES rappelle un article de M. James DARMESTETER intitulé La Flèche de Nemrod qui retrace la marche de ce mythe depuis son passage en Perse, dans les légendes des Musulmans et des Juifs 2.

Le dernier prince de cette dynastie fut SIN (1154.-1123), Sin.. surnommé TCHEOU, fils de l'empereur Yi qui, dit le T'oung Kien Kang mou, I, p. 283 « était un prince modeste, bon, mais de peu d'esprit, ne sachant ni gouverner par lui-même, ni commander à ses ministres ». « L'empereur Tcheou, dit Se-ma Ts'ien 3, (le ChouKing, le T'oung Kien Kang mou et le Tchou Chou Ki nier disent : Cheou,) se distinguait par des qualités supérieures pour le mal; il entendait et voyait avec beaucoup d'acuité; sa force était surhumaine ; avec la main il terrassait des animaux furieux. Son savoir lui permettait de contredire les remontrances ; son habileté

I. I, p. 198.

2. Journ. Asiatique, 1885, I, pp. 220-228.

3• I, p. 199•