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0084 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 84 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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82   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

rait très vraisemblable. Actuellement, il existe une communication analogue, d'une part du grand Kiang au T'ai Hou, et d'autre part de ce lac à la mer, au sud de Song Kiang Fou. Le Chou King présume que le Kiang du midi partait de Chi Tch'eng, un peu au sud-est de Tch'i Tcheou Fou, se dirigeait à l'est vers le T'ai Hou et de là vers la mer.» Biot 1 nous rappelle aussi que « d'autres commentateurs ont rapproché la citation de ces trois Kiang du passage où il est parlé du Kiang nord et du Kiang du milieu dans la description des rivières. Suivant eux, le Min Kiang ou Kiang principal, venant du Se Tch'ouan-est le Kiang du milieu. Le Kiang du mont Po Tchoung,ou le Han, est le Kiang du nord. Le Kiang du Yu Tchang ou Kan Kiang, qui vient du midi et aboutit au lac P'o yang serait le Kiang du midi. Cette explication semble assez plausible; car le Kan Kiang est un fleuve considérable, et il paraîtrait singulier qu'il ne fût pas mentionné dans le chapitre Yu Koung 2 ». Je dois dire que cette explication me semble beaucoup moins plausible qu'à BIOT. Le Rév. J. EDKINS remarque que la branche sud du Kiang était la plus considérable et il la considère comme le véritable Tche Kiang venant du sud-est du T'ai Hou et de Tch'i Tcheou, qu'il ne faut pas confondre avec la rivière de Hang Tcheou, connue aujourd'hui sous le nom de Tsien T'ang Kiang ;elle se serait jetée dans la mer au N. E. de Hang Tcheou ; la branche centrale du Kiang serait la rivière de Wou Soung qui commençait près de la ville moderne de Wou Hou et traversait le T'ai Hou qui se nommait jadis le Wou Hou, les « Cinq Lacs ». La branche nord ou Pe Kiang est le Kiang actuel 3. La note de Legge sur les trois Kiang n'éclaircit pas beaucoup la question 4. CHAVANNES_ écrit d'après RICHTHOFEN (China, I, pp. 331-334) : «M. de Richthofen a étudié la question avec la compétence d'un géologue et voici la conclusion à laquelle il aboutit : le Kiang

  1. Yu Kong ' J. As., août-sept., 1842, p. 210.

  2. Yu-Kong, 1. c., p. 2I I.

  3. On the ancient mouths of the Yangtse Kiang. By the Rev. J. EDKINS (Journ. North China Br.Roy. As. Soc., vol. II, no I, sept. 186o, pp. 77 (Seq•)

  4. LEGGE, I, p. i09 note.