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0032 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 32 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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30   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

doute qu'il y a une grande similitude, parfois une similitude absolue entre les anciens caractères chinois et l'écriture sumérienne, mais il ne s'ensuit pas nécessairement que les uns dérivent de l'autre; ce sont résultats d'efforts parallèles. Le Rév. C. J. Ball nous dit dans son introduction : « Nous n'avons aucune raison de suppo ser que le système primitif sumérien d'écriture a été l'invention d'un seul esprit ou d'une seule génération »; il n'y a pas plus dee, raison de supposer que le système chinois a été l'invention du même esprit qui a créé le système sumérien; ils sont l'un et l'autre le fruit de recherches qui ont pu être conduites indépendamment les unes des autres. Lorsque la Chine a reçu sa première forme d'écriture, la Babylonie avait depuis longtemps . abandonné son écriture primitive pictographique oii hiéroglyphique; d'autre part, il me parait matériellement impossible que des relations aient pu exister entre les deux pays dans l'antiquité du monde telle que la science moderne nous autorise de la concevoir maintenant. Rien ne permet d'accorder à l'empire chinois une antiquité semblable à celle que révèlent les monuments de la Babylonie et de la Chaldée. Quand des fouilles systématiques auront été entreprises en Chine, l'archéologie préhistorique nous révèlera peut-être des relations dont l'existence ne nous est pas encore prouvée, re lations qui ne paraissent pas pouvoir coïncider avec la période assignée à l'écriture sumérienne.

Gobineau.      M. de GOBINEAU cherche aux Indes l'origine de la civili-
sation chinoise dont il n'accepte pas la haute antiquité

« Rien n'infirme, tout appuie, au contraire, le témoignage des lois de Manou, et il en résulte que la Chine, à une époque postérieure aux premiers temps héroïques de l'Inde, a été ciyili$ée par une nation immigrante de la race hindoue, kschattrya, ariane, blanche, et, par conséquent, que Pan- kou, ce premier homme que, tout d'abord, on est surpris de voir défini en législateur par la légende chinoise, était, ou l'un des chefs, ou le chef, ou la personnification d'un peuple blanc venant opérer en Chine, dans le Ho Nan, les mêmes merveilles qu'un rameau également hindou avait,