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0367 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 367 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LA SCULPTURE SOUS LES WEI   365

été exhumé, ce qui nous recule de deux siècles et demi en arrière des plus anciens monuments connus de • la sculpture chinoise. Cette date de 117, qui est celle de la plus ancienne oeuvre que nous connaissions, nous permet de supposer des oeuvres de mérite'antérieures; et, en dehors de la pierre, quand on aura étudié les broies anciens de la Chine, on trouvera encore des motifs intéressants pour l'artiste et gour l'archéologue remontant à une antiquité beaucoup plus reculée.

En dehors de ce cheval, les monuments les plus anciens que nous possédons de la sculpture sur pierre à l'époque de la dynastie des Han, remontent aux premiers siècles de l'ère chrétienne : ce sont des piliers qui précédaient les chambres funéraires dont l'usage paraît avoir été institué à cette époque; on les trouve dans les provinces de Chan Toung, de Ho Nan et de Se Tch'ouan. Parmi ces piliers, ceux qui appartiennent à une époque plus reculée, sont les trois paires de Teng Foung hien, petite ville du Ho Nan, portant les dates de 128 et de 123. Elles devaient servir d'entrée au temple consacré à la divinité de T'ai che, qui n'est autre que le Pic du Centre, c'est-à-dire au culte de la Montagne. La gravure en ronde-bosse représente tantôt de simples décors comme des losanges striés ou des anneaux entrelacés, tantôt des personnages ou des animaux indépendants les uns des autres, tels que bélier, léopard, hydre, oiseau.. On rencontre encore de ces piliers à la sépulture de la famille Wou, dont nous parlerons tout à l'heure, aussi à Ya Tcheou, dans le Se Tch'ouan, ces derniers datés de 209.

Au Congrès international des Orientalistes qui se tint à Berlin en 1881, le Dr S. W. BUSHELL, médecin de la Légation britannique à Pe King, présenta des estampages de sculpture provenant des chambres funéraires d'une famille Wou dans la province de Chan Toung. Ils ne parurent pas exciter à l'époque l'attention qu'ils méritaient, mais cinq ans plus tard, M. R.-K. DOUGLAS, conservateur au Musée' Britannique, consacra dans le Journal of the Royal Asiatic Society quelques pages à ces sculptures, et