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0253 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 253 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES HAN   251

leurs tributs. Parmi les présents qu'ils offrirent, il y avait des faisans blancs, qu'on regarda comme une chose rare et de bon augure. Wang Mang, qui cherchait à étouffer les soupçons qu'on prenait de sa fidélité, proposa d'en orner la salle des ancêtres de la famille impériale. Les Grands, qui lui étaient entièrement dévoués, présentèrent une supplique à l'impératrice, par laquelle, après avoir fait un éloge magnifique de Wang Mang, ils demandaient à cette princesse que, pour le récompenser de son zèle, on augmentât ses appointements et qu'on lui décernât le titre glorieux de Ngan Han Koung, ou prince qui tranquillise la famille des Han. L'impératrice acquiesça à leur requête 1 ».

Cependant Wang Mang, dissimulant ses projets ambitieux, feignant la plus grande humilité, gagnait des partisans en distribuant des titres à ceux qu'il lui paraissait utile de faire entrer dans ses intérêts. Tous les moyens lui étaient bons pour augmenter sa clientèle. Il existait un lointain pays, à 30.000 lis au sud de la Chine, au delà du tropique, le royaume de Houang Tche, en aucune manière, vassal de l'Empire : Wang Mang, pour s'y faire connaître, envoya secrètement des présents au souverain de ce pays qui, en retour, lui dépêcha un de ses principaux officiers accompagnant un rhinocéros qu'il offrait à l'astucieux ministre en le traitant d'empereur. Wang Mang naturellement fit passer ce présent pour un tribut et un hommage rendu par le roi de Houang Tche à sa grande réputation de vertu (2 ap. J.-C.) 2.

Continuant son oeuvre, Wang Mang disgraciait ceux qui lui étaient hostiles, et pour se rendre populaire, supprimait le faste de sa maison et faisait des distributions de terres

et d'argent aux malheureux éprouvés par la sécheresse.

En l'an 3, il donnait sa fille en mariage à P'ing Ti.

Deux rois du Si Yu, celui de Tche Tseu et celui du Ku Hou Lay, ayant voulu se soumettre au Chen Yu, celui- çi,

désapprouvé par le gouverneur chinois, les envoya à Tch'ang Ngan d'où ils furent expédiés à nouveau aux

I. MAILLA, III, p. 225-6.

2.   id.   p. 227.

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