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0057 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 57 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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ORIGINE DES CHINOIS : THÉORIES CHINOISES

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treize souverains ; le neuvième, la période CHAN T'OUNG. Le dixième et dernier Ki la période LIEOU Ki qui correspondrait à Houang Ti I.

Dans le T'oung Kien Kang mou, les SAN HOUANG sont indiqués dans l'ordre suivant : Fou Hi, CHEN NOUNG et HOUANG TI. Se-ma Tcheng les range ainsi : PA'O HI ou Fou HI, Niu KOUA et CHEN NOUNG. Je reviendrai plus loin sur Fou Hi et Chen Noung; je dirai d'abord quelques mots sur Niu Koua qui avait un corps de serpent et une tête d'homme; il appartenait au clan Foung et ne changea, ni n'inventa rien. Il est signalé pour la première fois par LI TSEU, le philosophe taoïste au Ive siècle av. J.-.C, qui raconte qu'il répara le Ciel avec des pierres et qu'il coupa les pieds de la Tortue pour établir les quatre extrémités du monde. Au second siècle av. J.-C., HOUAI NAN TSEU en parle également 2.-D'autres fables taoïstes font une femme de Niu Koua : « Niu Koua, soeur, fille et femme de Fou Hi, avait aussi un c orps de serpent, avec une tête humaine. Le Li Ki dit qu'elle changeait 7o fois de figure par jour. Kou Koung, mauvais esprit, outré d'avoir été vaincu dans une guerre qu'il avait suscitée, donna un coup de tête contre une des colonnes du Ciel et la brisa. La voûte céleste vint toucher la terre de ce côté; mais, dit le Wai Ki, NIU KOUA, ayant pétri et purifié une pierre de cinq couleurs, elle ressouda la voûte céleste et la releva avec les pattes d'une tortue qu'elle coupa : puis elle tua le dragon noir et boucha avec des cendres d'écorce de citrouille, les trous par où les eaux du ciel inondaient la terre. Sa voix était si agréable, que ses chants faisaient danser tous les astres 3 ». « Il peut se faire, dit le P. Gaubil, dans sa Chronologie, p. 7, que Nu oua désigne la tradition ancienne sur Eve. Nu, femme; oua serait Eva ou Ghe-oua ; mais je ne veux pas m'arrêter à ces sortes de conjectures. » Il a raison de ne pas s'y arrêter.

Après les SAN HOUANG, le T'oung Kien Kang mou

i. Se-ma Tcheng, dans le Se-ma Ts'ien de CHAVANNES, I, pp. 18, I9, 21.

  1. W. F. MAYERS, Notes and Queries on China and Japan, July, 1868,

pp• 99-IOi.

  1. Essai sur l'Antiquité des Chinois, 1. c., p. 102.

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