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国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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| Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
| 中国史概説 : vol.1 |
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引用情報
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LES HAN 22,5
morcellement en faisant attribuer en apanage dans la succession paternelle une part de la propriété terrienne aux . cadets de famille (127 av. J.-C.). En 119, il décrète une réforme monétaire. Passionné chasseur, il était également poète et il encouragea les lettres.
L'usage régulier des nien hao (périodes de règne) date de Wou Ti, en 114, avec effet rétroactif jusqu'en 14o, début du règne ; le règne de Wou Ti ne compte pas moins de onze nier hao. Toutefois ses deux prédécesseurs : Wen, dès 163, et King en 149 et en 143, sur le conseil de Sin Youen-p'ing eurent également des noms de règne ; le premier changement de nom de période (Kai Youen) avait eu Hui en 334 à l'époque du Tch'ouen Ts'ieou sous le règne de WEI HOUEI WANG (37o-318). Comme nombre de nien hao, Wou Ti fut dépassé par T'ANG KAO TSOUNG (65o-684 ap. J.-C.) qui en 34 ans en eut 14, et par l'usurpateur Wou CHÉ-T'IEN (684-665) qui en 21 ans en eut 18. Le P. Mathias TCHANG (Synch. chinois, p. y) fait remarquer que « le principal motif qui poussa Han Wou Ti, à faire ces fréquents changements fut une trop grande crédulité aux paroles de ministres flatteurs. Ceux-ci lui parlaient sans cesse de présages extraordinaires ».
D'autre part, c'est de son règne, grâce aux grands voyages de TCHANG K'IEN, que datent véritablement les relations de la Chine avec les pays étrangers.
Les YUE TCHE, peuple iranien, dont la langue apparentée à celle des Scythes, des Sogdiens, des Ossètes, des Yagnobis, appartenait au groupe des langues indo-européennes, occupaient la partie de la Chine au nord-ouest, le territoire de Leang Tcheou, Sou Tcheou, . Kan Tcheou, Yen Tcheou, Cha Tcheou 1, etc., c'est-à-dire la province actuelle de Kan Sou. Vaincus une première fois par les Hioung Nou à la fin du IIIe siècle avant notre ère par TEOU MAN, une seconde fois par le Chen yu Mo Tou en 176 ou 177, ils furent enfin chassés de leur empire en 165 par le' Chen yu LAO CHANG, qui tua leur roi et de son crâne fit une coupe, et passèrent à Kou Tcha, puis au delà des T'ien chan dans les
Yue Tche.
I. MAILLA, III, p. 36.
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