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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
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492 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
M. Pelliot, cet Adam serait aussi le traducteur d'une Hymne à la Sainte Trinité dont il a retrouvé le texte parmi les monuments de Touen Houang ; cette hymne « était suivie d'invocations aux trois personnes de la Sainte' Trinité, puis aux évangélistes, aux prophètes, aux apôtres, à divers saints, et enfin d'une liste des ouvrages chrétiens qui, à la fin du ville siècle, avaient passé en chinois. Le traducteur de la plupart de ces textes doit être King Tsing,, c'est-à-dire l'Adam, « maître de la .Loi » (f a psi, et non « pape »), qui, est aussi l'auteur de l'inscription de Si Ngan fou]. ».
La stèle ne fut découverte qu'en 1625 et étudiée immé-. diatement par les Jésuites. Dès 1641, le P. Emmanuel DIAZ en donnait une édition chinoise. L'authenticité de l'inscription, jadis mise en doute par VOLTAIRE, NEUMANN et même Stanislas JULIEN, défendue par Abel RÉMUSAT, KLAPROTH, PAUTHIER, est aujourd'hui acceptée par tout le monde.
Antérieurement à l'érection de cette stèle (781), en 745, à la 9e lune, un édit de l'empereur Hiouen Tsoung déclara : « Il y a longtemps que la religion des livres sacrés de la Perse, propagée de la Syrie, s'est répandue dans l'Empire du Milieu; quand pour la première fois (ses prédicateurs) bâtirent des temples, ils leur- donnèrent en conséquence le nom de la Perse. Afin qu'on reconnaisse leur (véritable' et première) Origine,, que les temples Po-se-se des deux capitales soient désormais nommés Ta Ts'in Se, et que l'on se conforme à la même mesure pour tous ceux établis dans les diverses Préfectures 2. » Nous savons d'autre part que dès 638, l'empereur T'ai Tsoung autorisait par un décret la' construction d'un monastère. Les Nestoriens semblent avoir vécu paisiblement en Chine sous les T'ang jusqu'à l'empereur Wou Tsoung qui, par un édit de 845, les engloba dans la sécularisation des bonzes qui pullulaient dans l'Empire : « Quant aux Bonzes étrangers venus ici. pour faire connaître la loi qui a cours en leurs Royaumes,ils sont
i. T'oung Pao, déc. 1914, p. 626. 2. HAVRET, 2e partie, p. 255.
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