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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LES HAN 263
par les Tao Che, qui lui avaient promis de lui faire avoir communication avec les esprits, apprenant qu'il y avait dans le pays de Tien Cho un esprit appelé Fo.é, pressa l'empereur de le. faire venir. L'officier chargé de la commission de l'aller chercher, ne ramena qu'un de ses ministres, que les gens du pays appellent Cha-men, en chinois Hoehang et en tartare lama. Il en rapporta encore un livre contenant leur doctrine, qui n'admet pour principe de toutes choses que le néant et le vide... Ce fut à la Zoe lune de la 8e année du règne de Han Ming Ti, qu'on éleva la première statue à Foé, et que sa doctrine commença à se répandre. Les princes, les grands et les lettrés ,la rejetèrent. Le seul ?rince de Tch'ou s'en déclara le partisan et embrassa cette secte comme il avait déjà fait pour celle des Tao-Che ».
« C'est une tradition courante que l'empereur Ming (58 -75 ap. J.-C.) vit en rêve un homme de haute taille qui avait une lueur brillante au sommet du crâne; il interrogea ses ministres et quelqu'un d'entre eux lui dit : « Dans la région d'Occident il y a un dieu appelé Fo (Buddha) ; sa taille est haute de seize pieds et il a la couleur de l'or jaune». L'empereur envoya donc une ambassade avec TS'IN KING
dans le T'ien Tchou pour s'y informer de la doctrine du Buddha. C'est alors que dans le Royaume du Milieu on se mit à figurer des images. YING, roi de Tch'ou, fut le premier à ajouter foi à cette doctrine et c'est ainsi que dans le Royaume du Milieu il se trouve quelques personnes pour pratiquer cette religion. Plus tard, l'empereur Houan (147-167 ap. J.-C.) fut adonné aux choses divines et sacrifia plusieurs fois à Buddha et à Lao Tseu ; le peuple se mit graduellement à pratiquer cette religion qui, par la suite, devint très florissante 1 ».
La légende de l'introduction du bouddhisme en Chine, sous l'empereur Ming, a été combattue, victorieusement il me semble, par M. Henri .Maspero 2. Le songe de Ming Ti
Heou Han chou, CHAVANNES, T'oung pao, mai 1907, p. 194.
Le songe et l'ambassade de l'empereur Ming. (Bul. École franç. Ext. Orient, jans.-mars 1910, pp. 95-130.)
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