国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0503 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 503 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000288
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

LES T'ANG   50I

ordonna la destruction de tous les temples de Mo-ni, que leurs images fussent brûlées et leurs biens confisqués ; plus de soixante-dix religieuses mo-ni moururent dans la capitale ; les Mo-ni mêlés aux Ouighours furent exilés dans des districts différents et plus de la moitié périrent. Malgré ces. persécutions, les Manichéens ne disparurent pas complètement. Un texte de 920, sous l'empereur Mo Ti, des Leang, nous apprend que les Mâ ni de la sous-préfecture de Tcheng Tcheou (Ho Nan,) se révoltèrent et déclarèrent Fils du Ciel un certain MOU-YI qui fut décapité par les troupes envoyées contre lui. On parle encore des Manichéens au XIIIe siècle I.

En 807, le gouverneur de Tchin Haï (Tcheng Kiang fou, Kiang Nan), Li Ki, prince de la famille impériale, se révolta, mais ses propres généraux PEI RING-LI et TCHANG TsEULEANG l'arrêtèrent et le conduisirent à la Cour où il fut exécuté, ses biens étant confisqués. L'année suivante, il se passa un événement intéressant : Une tribu tartare, les Cha T'o, appartenant aux Tou Kiue occidentaux, établis dans l'ancien territoire des Wou Souen, faisaient partie de la horde Tch'ou Yue, campée au sud du Kin Po Chan, à l'est du Kou Kou Nor (Pou lei Haï), près du ruisseau Cha T'o dont ils prirent le nom. En 633, T'ai Tsoung conféra l'investiture à HI LI-PI TOU-LOU KAGAN. Fort braves, les Cha T'o, qui, plus tard, donnèrent des empereurs à la Chine, s'étaient rendus tellement redoutables aux Tibétains au service desquels ils étaient placés, que ceux-ci, craignant leur entente avec les Ouighours, les transférèrent au sud du Houang Ho. Les chefs Cha •T'o, TCH'OU-YE TSIN TCHOUNG, et son fils TCHI YI, décidés à se soustraire au joug tibétain, à la tête de 30,000 hommes prirent la route de Chine; poursuivis par leurs ennemis, ils se défendirent avec opiniâtreté, et malgré la perte des deux tiers de leurs effectifs, ils réussirent à échapper à leurs agresseurs et à

1. Consulter Un traité manichéen retrouvé en Chine, trad. et annoté par Ed. CHAVANNES et P. PELLIOT, dans le Journ. Asiat., nov.-déc. 1911, janv.-fév., mars-avril 1913.