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0461 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 461 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES T'ANG

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Persans qui ont fait connaître en Chine les Arabes sous le nom par lequel ils les désignaient autrefois eux-mêmes. Cette constatation me paraît décisive en faveur de l'antériorité des voyages des Persans. » Le nom de , Tazi fut abandonné sous les Soung, et les Mahométans reçurent les noms de Houei Ho ou Houei Hou, jadis employés pour désigner les Ouighours ; de Houei Hou on a fait Houei Houei, nom donné encore actuellement en Chine aux Musulmans.

A quelle époque l'Islam a-t-il pénétré en Chine? La mosquée de Si Ngan fou possède une stèle de 742 qui nous fournit une date certainement erronée; l'inscription de cette stèle dit en substance que la doctrine de Mahomet ne pénétra en Chine que dans la période K'ai Houang (581-60o) de la dynastie des Souei. Il suffit de faire remarquer que la date de l'hégire étant 622, il est difficile que l'Islam ait pénétré- en Chine en 581; d'autre part pour désigner l'Arabie, au lieu de Ta Che, on y a employé l'expression de T'ien fang ou Ka'aba qui, ainsi que le signale DEVÉRIA, n'apparaît dans les historiens chinois qu'à partir de 1288. L'inscription de Si Ngan est donc apocryphe.

Jusqu'à présent le plus ancien document arabe provevant de Chine est une inscription sino-arabe trouvée au Japon où elle avait été envoyée en 1217 de Ts'iouen Tcheou, province de Fou Kien, par un bonze japonais 1. Une autre inscription qui se trouve dans la mosquée de cette même ville, signalée jadis ,par le consul anglais Geo. PHILLIPS (T'oung Pao, VII, 1896), a été depuis minutieusement étudiée dans le même recueil (XII, 1911, pp. 677-727) par le P. Greg. ARNAIZ, O. P., et M. Max-VAN BERCHEM. Cette inscription marque que la mosquée a été construite en l'année 400 de l'hégire du Prophète (1009-zozo) et qu'elle fut remise en état, à la date de l'année 710 de l'hégire (1310-1311) par « Ahmad, fils de Muhammad, originaire de Jérusalem, surnommé le pèlerin Ruku (al-dîn) de Chi-

I. PELLIOT, jouYn. Asiat., juillet-août I913; pp. 177 seq.