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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LES LEANG 345
se rendre fut grâcié par l'empereur. Et pendant ce temps-là
les Wei renouvellent leurs attaques (503) ; ils sont d'abord
heureux : l'empereur essaie vainement de reprendre Cheou
Yang, vaillamment défendu par MOUNG CHE, femme du gouverneur JEN TCH'ENG alors absent, et YOUEN YING,
général des Wei, s'empare de Yi. Yang (504) ; toutefois,
en 506, ils sont vaincus mais ils battent les gouverneurs de
leurs provinces de Tsin et de King qui s'étaient révoltés.
L'année suivante, Youen Ying est écrasé à Tchoung Li,
sur le Houai Ho (507), mais l'empereur ne sait pas profiter
de sa situation.
L'empereur Wou, homme de mœurs simples, témoigna
le plus vif intérêt aux lettres singulièrement négligées sous
les dynasties précédentes de Tsin, de Soung et de Ts'i ; non
'seulement, il fit réparer les établissements scolaires qui tom-
baient en ruines, mais rechercha les savants habiles à corn-
.. menter les King et se les attacha en les plaçant dans des
postes avantageux. Suivant le T' oung kien kang mou, il est
le premier qui ait fait élever des salles publiques à Con-
fucius où l'on faisait tous les ans des sacrifices à la mé-
moire du célèbre philosophe.
« Déjà cependant Leang Wou Ti se laissait emporter
par une folle superstition dé sa dynastie. Les Wei du Nord
avaient mis le bouddhisme en grand honneur ; ils construi-
saient des pagodes qui égalaient en beauté les résidences
*impériales. Leang Wou Ti voulut rivaliser avec eux.
Ouvrant tout grand son esprit aux chimères de la métem-
psycose, il porta, en 517, défense générale de tisser des
étoffes portant figures d'hommes ou d'animaux ; au lieu de
victimes sanglantes, il prescrivit d'offrir des fruits et des
légumes. Emporté de plus en plus sur la même pente,
il finit par se consacrer lui-même, en 529, au culte de
Bouddha, dans la pagode T'oung-T'ai Se, aujourd'hui Ki-
Ming Se, à l'est de Pe ki ko. Les prières réitérées des offi-
ciers ne purent le ramener dans son palais qu'après que
promesse eût été faite de verser aux pagodes zo milliards
de sapèques. Ce qui ne l'empêcha pas encore de revenir
souvent à la même pagode, où lui-même se faisait un plaisir
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