国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0266 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 266 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000288
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

lt f :":°°'``77:.ITr,z-...i --'.z"rc

,

a

264   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

est raconté pour la première fois dans la préface du Sutra en 42 articles, postérieure à cet ouvrage; elle remonterait aux dernières années du IIe siècle, par conséquent longtemps après le règne de Ming Ti; le Meou tseu li kan, traité d'apologétique en forme de dialogue, de la fin aussi du IIe siècle, ajoute au récit de la préface du Sutra en 42 articles des traditions inconnues à celui-ci, relatives à des statues du Buddha rapportées de l'Inde et à la fondation par• l'empereur du Po-ma se, le premier monastère bouddhique de Lo Yang. « Enfin, dit M. Maspero, au Ive ou au ve siècle, la légende se précise encore : on découvre que les ambassadeurs de Ming Ti avaient ramené deux moines hindous, dont on connaît les noms; on sait qu'ils ont transporté leurs livres sur le dos d'un cheval blanc ; enfin on a appris que les portraits exécutés par ordre de Ming Ti étaient la copie de celui qu'avait fait jadis le roi Udayana et que les deux moines hindous avaient apporté. Le Ming siang ki, le premier, nous donne la légende dans tous ses détails, sur la fin du ve siècle. » M. Maspero conclut : « En somme, l'histoire traditionnelle de l'introduction du bouddhisme en Chine repose toute entière sur quelques légendes pieuses de la fin du He siècle. L'autorité des histoires dynastiques qui l'ont acceptée, le Heou Han chou, le Wei chou, le Souei chou, ne doit pas faire oublier la faiblesse des sources. Il est important de constater que, juste à l'époque où Meoutseu écrivait, le Wei lio racontait l'introduction du boudhisme en Chine de façon toute différente et sans la moindre allusion à l'empereur Ming. Il est malheureux que la source du Wei lio soit inconnue : peut-être son récit n'est-il pas plus authentique. Du moins rend-il mieux compte des faits connus ».

L'ambassadeur de Ming Ti serait revenu à Lo Yang le 22 janvier 68, or nous savons que dès 65, il y avait des bouddhistes au Kiang Sou.

On avait déjà placé l'introduction du bouddhisme en Chine à diverses dates du IIIe siècle avant notre ère. Le passage suivant du traité sur les Sacrifices Foung et Chan dans le Che ki de Se-ma Ts'ien avait suggéré à l'ingénieux

-~-x•~ --.14•00,,