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0493 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 493 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES T'ANG   491

et des images. Le Di' HIRTH 1 voyait dans O-10-pen une transcription du nom de RUBEN ; YULE, adopté par le P. Havret, croit qu'O-lo-pen n'est qu'une forme chinoise du syriaque Ra b ban 2. Comme on le voit ce monument fut élevé par ordre de Iazedbouzid, prêtre et chorévêque de: la capitale du royaume de K'oumdan. A ce sujet, M. Pelliot remarque que : « L'inscription n'est à • aucun degré un monument funéraire ; elle a été érigée à l'occasion d'une de ces réunions annuelles qui se faisaient aux frais d'un nestorien de haut rang, le prêtre Yi-sseu, dont l'éloge occupe toute la dernière partie du texte chinois avant le morceau versifié. Quant à "Yi-sseu; c'est là, en transcription chinoise, le même nom que celui de ce Yazd (bôzêd), dont la partie syriaque nous dit expressément qu'il a fait élever l'inscription. Et si Yi-sseu est dit originaire de la « Ville de la Résidence royale »- au lieu que l'inscription syriaque rapporte que la famille de Yazdbozed était de Balkh au Tokharestan,. c'est que, nous le savons par d'autres textes, la « Ville de la Résidence royale » est précisément un des noms sous lesquels la ville de Balkh fut connue en Chine à l'époque des T'ang. Enfin le texte dit, en célébrant Yi-sseu : « Parmi les tassa aux règles pures on n'a pas encore entendu parler d'une semblable excellence; parmi les maîtres Radieux aux vêtements blancs, à présent on voit cet homme-là ». C'est -que les tarsà, au sens étroit, sont les moines, les « trembleurs », les sahib. Or Yazdboz-ed n'était pas un moine, il vivait dans le monde et remplissait des charges; il appartenait au clergé séculier, au « clergé blanc » 3.

ADAM, en chinois nommé KING TSING, le prêtre persan du monastère Ta Ts'in, auteur de l'inscription, était en relation avec les bouddhistes, ainsi que l'a montré M. TAKAKUSU 4; il traduisit en 786 avec Praj r a, bouddhiste de Kapiça, Inde septentrionale, d'après un texte Hou, le _Çatpârainitâ sûtra, Traité des Six Perfections. D'après

  1. China and the Roman Orient, p. 323.

  2. Cathay, I, p. 109.

3.. Chrétiens d'Asie centrale, T'oung pao, déc. 1914, pp. 625-626.4. T'oung Pao, VII, 1896, p. 589.

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