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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LES T'ANG 497
cette province payât exactement le tribut auquel elle était taxée, jamais le peuple n'y fut dans la misère 1 ».
Les guerres civiles recommencent ; le gouverneur de Nan Yang, Wou CHAO-TCHENG, originaire de Pe King, qui s'est révolté, défait les troupes impériales, mais ne se sentant pas assez puissant, il demande grâce et on a la faiblesse de la lui accorder (août 800), en le laissant dans soi gouvernement. L'année suivante meurt le gouverneur de Sou fang, YANG TCHAO-YING, auquel on donne comme successeur Li TCHAO-TSAÏ, qu'on remplace peu après par KAO Kou, à cause de l'hostilité des soldats.
L'empereur Te Tsoung mourait âgé de 64 ans à la première lune (25 février) de 805 et il fut remplacé sur le trône par son fils CHOUEN TSOUNG. Te Tsoung « était d'un naturel doux, aimant la paix ; il ne manquait ni d'esprit ni de prudence. Les premières années de son règne furent si heureuses, que le peuple content ne lui donnait point d'autre nom que celui d'empereur incomparable : mais trop facile à écouter ses ministres, et peu attentif à ce qui se passait au dehors, il mécontenta les officiers des provinces ; il accabla le peuple d'impôts, sans cependant pouvoir payer la solde de ses troupes, ce qui remplit son règne de guerres et de troubles 2 ».
Ce prince, qui avait vivement souffert de l'ascendant Chouen que les eunuques avaient pris à la Cour de son père, était Tsoung. intelligent et possédait de belles qualités, mais malheureusement dès le début de -son règne, une grave maladie le rendit complètement aphone, et il eut la faiblesse de placer à la tête des Han Lin, son favori, le lettré WANG Pi et le joueur d'échecs WANG CHOU-WEN ; toutefois il eut le courage de désigner contre leur gré comme son successeur le prince 'héritier Li CHUN auquel il remit d'ailleurs le trône à la 8e lune de 805 ; la maladie l'empêchant d'exercer le pouvoir, il abdiqua en faveur de son fils, ayant eu soin, devant l'hostilité croissante du peuple, de disgrâcier ses favoris qui survécurent peu à leur chute. Chouen Tsoung
I. MAILLA, VI, pp. 37o-371.
2. Ibid., p. 365.
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