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0523 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 523 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES T'ANG   - 52I

la ville pour leur négoce. On a sçu exactement le nombre de ceux de ces quatre Religions, qui périrent alors, parce que les Chinois sont fort soigneux de les compter. Il fit aussi couper tous les meuriers et presque tous les autres arbres ; nous parlons de meuriers en particulier : parce que les Chinois 'préparent leurs feuilles avec grand soin pour les vers à soye, afin qu'ils s'y attachent pour travailler. Ce ravage est cause que la soye a manqué, & le commerce qui s'en faisait dans les pais soumis aux Arabes, est entièrement cessé. » Renaudot avait placé la date de la prise de Canton à 877 de J.-C., et Langlès à 878; GAUBIL, 1. c., p. 271, la fixe à 879, 266 de l'hégire ; il ajoute que « ce que dit la relation arabe de 120.000 Mahométans, Juifs, Chrétiens, Perses, massacrés dans la ville, lui paraît une exagération trop forte ; l'histoire chinoise ne dit pas que les habitans furent passés au fil de l'épée; et il n'est pas croyable que les Chinois eussent permis qu'un si grand nombre d'étrangers se trouvassent dans la ville ». Mais les troupes de Houang Tch'ao sont décimées par la maladie : il abandonne le Kouang Nan, marche sur Kouei Tcheou (Kouei Lin) et s'empare de Tan Tcheou (Tch'ang Cha ,du UQu Kouang). à la barbe de Li Hi, arrière petit-fils du général Li Ching, « beau parleur, mais sans talent pour la guerre » 1, à la_tête de 50.000 hommes, qui n'intervient pas

(879).

Houang Tcha'o envoie Chang Yang vers Kiang LING que WANG To laisse à la garde de LIEOU-HAN-HOUNG, tandis que lui-même se dirige avec l'armée impériale vers Siang Yang; Licou trahissant la confiance de son chef, pille la ville de Kiang Ling et rejoint les rebelles. Houang Tch'ao marche sur Siang Yang, mais le commandant des troupes de la région, LIEOU KIU-JOUNG, uni au gouverneur du Kiang Si, TSAO TSIOUEN-TCHENG, écrase à King Men le rebelle obligé de repasser le Kiang sans être poursuivi avec les débris de son armée, et qui, malgré sa défaite, dévaste les faubourgs de Wou Tch'ang, capitale du Hou Kouang, s'empare de Ngo Tcheou et de tout le Kiang Si` ; bientôt

I. GAUBIL, p. 270 n.