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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LA SCULPTURE SOUS LES WEI
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et funéraire a comporté aussi, pour des motifs économiques, la vulgarisation des matériaux qui servaient à sa fabrication. Ceux, — et ils étaient le grand nombre — pour lesquels le métal était trop coûteux se con-tentaient de vases de poterie copiant les vases de bronze. De telle sorte que si, dans la haute antiquité, à mesure qu'on s'élevait au-dessus de la culture primitive, le bronze remplaçait la poterie et gardait parfois des traces de cette origine, à l'époque des Han on voit se produire le phénomène inverse, et les vases de poterie reproduisent et répètent le type des vases de bronze I ».
Ne nous laissons pas toutefois entraîner par un enthousiasme irréfléchi; en dehors de sa valeur comme document d'histoire, il faut avouer que la sculpture sur pierre en Chine sauf quelques exemples, n'offre vraiment qu'un intérêt de curiosité et fort peu de satisfaction artistique. La Chine a eu de bons ouvriers, mais jamais un PRAXITÈLE ou un LYSIPPE. Certes, la peinture de la Chine et de l'Asie Centrale a infiniment plus de valeur au point de vue- de l'art, et tel motif d'ornementation trouvé à Tourfan soutient avantageusement la comparaison avec les meilleures enluminures du moyen âge postérieur de l'Europe Il n'en est pas de même de la sculpture.
1. Raphaël PETRUCCI, dans la Gaz. des Beaux-Arts, août 1916, PP.319320.
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