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0079 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 79 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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YAO ET CHOUEN

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jour, la première feuille qui avoit paru se flétrissoit, & tom-boit à terre; la deuxième faisoit de même le 17e; la troisième, le 18 & ainsi de suite jusqu'à la dernière qui se séchoit pareillement, mais ne tomboit pas à terre. On donna à cette plante le nom de Houang li tsao ou Plante du Calendrier ».

Il est intéressant de noter que la cinquième année du règne de Yao, un prince des Nan Yi, c'est-à-dire des Barbares du sud de la Chine, YUE Chang-chi, vint rendre hommage à l'Empereur et lui apporta en présent une tortue, Chen kouei, âgée de plus de mille ans, portant sur son dos des caractères . Ko' teou wen donnant l'histoire du monde depuis ses origines.

La soixante et unième année (2297) de Yao, une terrible catastrophe frappa l'Empire : une grande inondation causée par le débordement des eaux du Houang Ho qui se réunirent à celles du Houai et du Kiang et dévastèrent le pays. « Au temps de Yao, dit Mencius 1, les conditions du sol étaient encore peu favorables. Les eaux s'étaient répandues librement partout, et avaient inondé l'Empire. Les arbres et les autres plantes couvraient la terre comme d'une épaisse forêt. Les animaux sauvages s'étaient multipliés prodigieusement. La culture des grains était impossible. Les animaux sauvages ne permettaient pas à l'homme de s'étendre; ils avaient battu des sentiers qui se croisaient par tout l'Empire. Yao seul prit à coeur de remédier à ces maux. Il éleva CHOUEN à la dignité de ministre, et lui ordonna d'étendre partout ses soins. Chouen chargea Yi de diriger l'emploi du feu. Yi mit le feu dans les montagnes et les marais, et les purifia par l'incendie. Les animaux sauvages s'enfuirent et se cachèrent. Yu creusa neuf canaux divergents. »

Nous lisons encore dans Meng Tseu 2 « Au temps de Yao, les eaux arrêtées dans leur cours, avaient débordé et inondé l'empire. Le pays était plein de serpents et de dragons ; les hommes n'avaient pas d'endroit pour se fixer. Dans les terrains bas, ils se faisaient des huttes sur des pieux ; dans les terrains élevés, ils se creusaient des ca-

x. Meng Tseu, liv. III, ch. I, trad. COUVREUR, p. 423. 2. Liv. III, ch. II, p. 450.

Le Déluge.