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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
512 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
dessein et lui fit renoncer à tout projet nouveau de conquêtes. Deux ans plus tard, le chef des Kirghiz reçut le titre de Yu wou TCH'ENG MING, à cause de sa descendance de Li Ling par Li Kouang.
En 845, Wou Tsoung, poussé par les Tao Che, en particulier par TCHAO KOUEI-TCHEN, approuvé par Li Te-yu, lança un édit de proscription contre les bouddhistes qui comptaient 260.500 bonzes et bonzesses, édit dans lequel furent englobés les sectateurs des religions étrangères, nestoriens, manichéens, etc. ; 4.600 temples furent détruits dans les villes et 40.000 dans les campagnes. On ne laissa que deux grandes Bonzeries à chaque Cour du Nord et du Midi, t trente bonzes pour chacune ; et dans chaque gouvernement une Bonzerie avec un certain nombre de bonzes 1. « On régla que les bonzes conservés dans l'empire seraient sous la direction des mandarins qui avaient soin des affaires des pays étrangers, parce que, disait l'ordre de l'empereur, la religion de Fo est venue dupays des Indes 2».
A la fin de 842, mourait sans enfant, le btsan p'o du Tibet, Ta Mo; la décadence de son pays s'accroît avec les divisions intestines; on nomme btsan p'o le neveu de TCHIN-LI Ou TCHIN CHE, sa femme, KIE LI KOU, âgé de trois ans, mais le général LOUN KOUNG JE saccage Wei Tcheou (Koung Tch'ang fou, Chen Si) et défait l'armée royale ; le chef victorieux songe à s'emparer de la couronne, mais il redoute la puissance du gouverneur de Chen Tcheou (Si Ning Wei, Chen Si), CHANG PI-PI, et marche contre lui ; il se retire, trompé par une ruse habile de son adversaire (843) ; la lutte entre les deux ennemis continue pendant les années suivantes, cependant l'empereur débarrassé de la crainte des Ouighours songe. à reprendre aux Tibétains affaiblis les quatre départements et les dix-huit tcheou dont ils s'étaient emparés. En 846, Wou Tsoung envoyait le prince YEN, qu'il nomma gouverneur général, contre le royaume de Tang Hiang dont les gens faisaient
I. HAVRET, Stèle de Si-nb an- f ou, II, p. 252. — DE GROOT, Sectaria- nism, I, pp. 61 seq.
2. GAUBIL, p. 226.
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