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0485 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 485 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES T'ANG   483

nghen que l'empereur eut quelque peine à calmer (763) 1.

Les T'ou fan avaient profité de la guerre contre Che Tch'ao-yi pour s'emparer avec une puissante armée des villes - de Lan Tcheou, Kouo Tcheou, Ho. Tcheou, Chen Tcheou, Tao Tcheou, Min Tcheou, Tsin Tcheou, Tcheng Keou et Wei Tcheou, devenant maîtres de toute la région de Ho Si et de Loung Yeou. Le ministre TCHENG YOUENTCHEN et les commandants chinois se gardèrent bien de prévenir la Cour de crainte d'être châtiés de leur incurie, aussi la nouvelle imprévue du désastre jeta-t-elle la Cour dans le plus profond désarroi ; immédiatement le prince Li Kou, nommé généralissime, était envoyé avec Kouo Tseu-yi contre les Tibétains ; ils apprirent en arrivant à Hien Yang que ces derniers, avec leurs alliés y compris les T'ou You Houen, avaient à la tête de 300,000 hommes franchi la rivière Wei Çhouei. Les Chinois étaient trop peu nombreux pour s'opposer à un tel torrent ; les renforts promis par l'inca-Table Tcheng Youen-tchen n'arrivaient pas : les Tibétains atteignirent le Pien Kiao à une faible distance de Tch'ang Ngan que l'empereur abandonna en toute hâte pour se réfugier à T'oung Kouan ; à la suite de l'empereur ce fut une fuite éperdue de toute la population de la capitale; Kouo Tseu-yi qui avait été forcé de quitter Hien Yang et s'était avancé vers Tch'ang Ngan fut obligé de battre en retraite (763). Ce fut dans une ville presque déserte que pénétrèrent les Tibétains, qui s'empressèrent de piller et d'incendier ce qu'ils ne pouvaient emporter de Tch'ang Ngan (18 nov.

763).

Kouo Tseu-yi toutefois ne s'abandonnait pas au désespoir; il rallia les restes de la garnison de Tch'ang Ngan, reçut des renforts amenés par PE HIAO-TE de P' ou Tcheou, Chen Tcheou, Chang Tcheou et Houa Tcheou ; les Tibétains, effrayés, évacuèrent Tch'ang Ngan à l'annonce de l'avance de ces forces imposantes, toutefois n'étant pas poursuivis, ils mirent le siège devant Foung Siang mais furent obligés de le lever par MA LIN, gouverneur de Tchen Si. Le ministre Tcheng Youen-tchen, rendu non sans raison

I. MAILLA, VI, p. 29I.