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0495 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 495 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES T'ANG   493

environ trois mille, tant du Ta Ts'in que du Mou hou pa. Mon ordre est aussi qu'ils retournent au siècle, afin que dans les Coutumes de notre Empire, il n'y ait point de mélange 1 ». Vers 720, un métropolite fut établi à Herat, à Samarkande et en Chine, et nous notons qu'A ce dernier poste fut nommé un certain DAVID, sous le patriarcat de

TIMOTHÉE (778-820).   .

En 732, arriya le religieux nestorien KILIE envoyé par le roi de Perse en Chine avec le haut dignitaire FANNA-MI. « On` donna au dignitaire le titre de « vraiment brave » (kouo-i) et on fit présent au religieux d'un KiaCha (Kasaya) violet ainsi que de, cinquante pièces de soie fine et on les renvoya. dans leur pays 2».

Ainsi donc le Christianisme pénétra en Chine sous les T'ang sous forme nestorienne ; nous ne tenons aucun compte de la légende de l'évangélisation de la Chine par SAINT-THOMAS, apôtre de l'Inde, pas plus que par SAINTBARTHÉLEMY. On sait que NESTORIUS, Patriarche de Constantinople, ' enseignait, d:après THÉODORE de Mopsueste, qu'il y avait en Jésus-Christ deux personnes distinctes : Dieu-Homme et Homme-Dieu et que la Vierge Marie était Mère de Jésus-Christ et non Mère de Dieu. « En ce temps-là, dit Michel le Syrien (II, p. 14), Nestorius devenait impie et blasphémait ; et, comme on dit : « le vin ne manque pas à l'ivrogne », ainsi Nestorius qui menaçait de chasser les autres fut • lui-même chassé. L'empereur Théodosius ordonna, en effet, qu'un concile oecuménique s'assemblât à Éphèse ». Après la' condamnation des erreurs et la déposition du Patriarche de Constantinople, au troisième concile oecuménique tenu à Éphèse en 431, sur la demande de Saint CYRILLE, Patriarche d'Alexandrie, ses disciples se répandirent en Perse, et de là dans l'Asie entière, tandis que leur chef terminait ses jours dans la Thébaïde où il avait été exilé. Au troisième siècle, le chrétien ARNOBE, dans son écrit Adversus Gentes, cite les Seres, les Perses et les Mèdes parmi les nations soumises à une foi unique par

I. HAVRET, 1. e., pp. 251-2.

2. CHAVANNES, T'oung tao, 1904, p. 54.