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0280 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 280 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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278   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Pan Young, auquel il ôta ses emplois et qu'il constitua prisonnier 1 (126) ».

Au début de 132, le roi de Ye Tiao (Java) PIEN, d'au delà des frontières du Je-Nan, et le royaume de Chan

envoyèrent une ambassade pour offrir le tribut 2.

Ce règne füt marqué par des troubles locaux d'abord dans le Hou Nan et le Kouei Tcheou (138), plus tard dans le pays de Yang Tcheou et dans celui des Kiao Tche. L'empereur effrayé de 18o tremblements de terre dans la région de Leang Tcheou (143) tomba gravement malade et mourut en 144; il fut remplacé par son fils âgé de deux

ans, TCH'OUNG Ti.   -

Tch'oung Ti.   Ce jeune prince chétif auquel sa mauvaise santé ne per-

mettait pas d'espérer une longue existence, mourut en effet

, dès le premier mois de son règne (145). On choisit pour le remplacer LIEOU TSUAN, descendant de Tchang Ti, qui

Tche Ti.' monta sur le trône sous le nom de TCHE TI ; il n'avait que neuf ans, mais montrait de brillantes dispositions ; il avait déjà, malgré son jeune âge, fait rétablir dans tout son éclat

le Collège impérial, malheureusement il fut empoisonné la 6e lune (146) par LEANG Ki, frère de l'impératrice, qui

fit monter sur le trône LIEOU TCHE, prince de Ping YOUEN,

descendant de Tchang Ti, par LIEOU KAI, prince de Ho Kien. Houan Ti. LIEOU TCHE ou mieux HOUAN TI eut pour premier

ministre Tou KIAO, choisi par l'impératrice qui remit le

gouvernement en 15o à l'empereur âgé alors de i8 . ans ; Leang Ki, frère de' l'impératrice, était nommé premier ministre. Des tremblements de terre, la disette, la famine désolèrent l'empire. Les Hioung Nou du midi s'allièrent aux K'iang pour profiter de ces circonstances malheureuses (155), mais le général TCHANG HOUAN réussit à couper les communications de ces derniers qui firent la paix et se joignirent aux Chinois pour soumettre les Hioung Nou. A l'est la puissance des Sien Pi augmentait sous leur roi TAN CHE HOURI (156), qui « venait sans cesse faire des

I. MAILLA, III, pp.. 423-4.

2. Heou Han Chou, cité par PELLIOT, Bul. Ecole franç. Ext. Orient., IV, 1904, p. 266. Cf. FERRAND, J. As., nov-déc. 1916, pp. 521 seq.