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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
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LES SOUEI
surveiller, en raison même de l'absence de routes, on ne les occupa jamais effectivement et elles restèrent soumises, de
fait, à la domination tchame I ». Aussi, dès que les Chinois se furent retirés, Çambhuvarman rentra-t-il dans son royaume.
En 607, Yang Ti envoya Tchang Tsoun et Wang Kiun, en mission au Siam (Tch'i t' ou) ; ils s'embarquèrent à Canton au mois de novembre et revinrent avec des envoyés
siamois à Hanoï. •
Nous avons déjà parlé des Tou Kiue (Turks) ; quelques Tou Kiue,
mots sur leur origine seront utiles. Nous passerons sur l'origine fantaisiste que leur donne MICHEL LE SYRIEN dans le Livre XIV de sa Chronique : « Le peuple des Tourgayê, ou Tourkayê, se trouve être de la race de JAPHET; car ils descendent de MAGOG, et, comme l'a écrit le grand Moyse, Magog est fils de Japhet, fils de Noé. De lui descend et s'est propagé sur cette terre le peuple grand et puissant qui habite la région du nord-est. »
Les Tou Kiue (Turks) occidentaux furent la grande puissance de l'Asie centrale, de la première moitié du vie siècle jusqu'au milieu du Viie siècle. Pendant la première moitié du sixième siècle de notre ère, les Turks ou Tou Kiue, descendant des anciens Hioung Nou dont les débris,-après leur ruine, s'étaient fixés sur les bords de l'Irtich, étaient sous la dépendance des J ouan Jouan auxquels ils servaient de forgerons. Ces Hioung Nou n'avaient fait que changer leur nom en celui de Tou Kit.ie. Dès 545, le prince des Wei occidentaux envoya une ambassade aux Tou Kiue, « qui commençaient à se rendre formidables à leurs voisins à l'ouest des États de Wei. Ce n'était d'abord qu'une petite horde appelée 0-ssé-na-chi ou A -ssé-na-chi [descendant ,d'une louve] , qui vint se poster au midi de la montagne Kin Chan 2 ». « Un des monts Kin Chan (Altaï) a la fotme d'un casque; et comme dans leur langue un casque se dit tou-kioue, ils ont, tiré de là le nom de-leur nation 3 ». En 546, les Tô lôs ou T'ie le,
I. G. MASPERO, Z. c., p. 115.
MAILLA, V, pp. 343-4.
Pien-i-tien, trad. S. JULIEN. (,jouyn. Asiat., 1864, I, p. 325).
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