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0397 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 397 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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r..

LES SOUEI   395

néfaste des anciens. La douleur et l'affliction se sont emparées de moi, et j'ai pleuré à cause de la ruine qui va arriver 1 ».

Mais revenons aux Turks : en 600, T'ou Li KAGAN (JEN KAN) qui régnait dans le nord, prit le titre de K'I-MIN KAGAN Ou K'I JEN, et en 607 il rendit hommage à l'empereur; quand il mourut en 609, il fut remplacé par son fils To Ki (CHE PI KHAN) qui, comme son père, épousa une princesse chinoise.

Cependant Yang Ti reprenait l'exécution de ses grands travaux publics ; après avoir creusé des canaux, il construisit des murailles. En 607, il fait élever une muraille depuis Yu Lin, à l'ouest, jusqu'à Tseu Ho, à 180 li au N.-O. de

  • TaT'oung dans le Chan Si; l'année suivante, 200.000 soldats étaient employés à la construction d'une nouvelle muraille du côté du Yu Ko, au nord de Lin Tao fou et de la Grande Muraille; d'autre part, l'empereur faisait creuser au nord du Houang Ho, le Young tsi kiu (Yu Ho), qui commence au N.-E. de Kiun Hien (ressort de Wei Kiun fou) et va rejoindre le Houang Ho à Lin Ts'ing. En 610, « l'empereur fit ouvrir un canal large de plus de cent pieds, depuis King K'eou sur le bord du grand Kiang jusqu'à Yu Hang de Hang Tcheou fou du Tche Kiang : il avait plus de 800 li de-longueur. Le dessein de Yang Ti était d'aller visiter le pays de Kouei: Ki et de faire commodément ce voyage par ce canal 2 ».

D'ailleurs Yang Ti continuait l'oeuvre commencée par Wen Ti, qui en 595 fit creuser par cent mille ouvriers le canal de Chan Yang Ho, long de 300 li, qui était à peu près parallèle au Yun Ho, [depuis le lac Che Yang] auquel il aboutissait par ses extrémités. Yang Ti « remit en très bon état le Yun Ho, de sorte que les bateaux communiquaient facilement du Kiang à la Houai. C'est le but que s'étaient jusque là proposé les économistes. Relier par une voie navigable les provinces centrales de l'empire à celles

I. MICHEL LE SYRIEN, II, pp. 314-5. 2. MAILLA, V, p. 515.