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0244 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 244 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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242   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Tchao Ti mourut sans enfant dans sa vingt et unième année à la 4e lune de 74. « Ce prince, digne du trône, avait annoncé, dès sa tendre jeunesse, les qualités d'un grand prince. Son esprit et son jugement parurent toujours au-dessus de son âge. Il emporta les regrets de tout le monde 1 ».

On choisit pour le remplacer LIEOU Ho, prince de Tchang Yi, fils de LIEOU POU, prince de Ngai, le plus proche héritier, mais que son inconduite, son amour immodéré des plaisirs obligèrent bientôt d'abdiquer en faveur de HOUANG TSENGSUN, petit-fils de Lieou Wei, le fils aîné de Wou Ti, dont il avait été le premier héritier, et de la princesse SE LEANG-TI, et fils de LIEOU TSIN (Se Houang-sun) et de la princesse WANG CHE. Houang Tseng-sun avait été sauvé par PING Ki du massacre de la famille de Lieou Wei.

Siouen Ti.      HAN SIOUEN TI « était un prince consommé dans la science
du gouvernement : dès sa jeunesse il s'était appliqué à l'étude des lois, et il marquait beaucoup d'estime aux habiles gens de ce genre. On lui dut la rédaction du code dépouillé de tout ce qui pouvait en retarder l'étude ou servir de subterfuge pour éluder de rendre une justice prompte. Il aimait à récompenser la vertu, mais en même temps,' il n'épargnait point le vice. Comme il était naturellement bon et pacifique, on a vu peu de règnes aussi exempts de troubles que le sien. Ce prince encouragea les arts utiles, qu'il cultivait lui-même, et cette émulation forma d'habiles ouvriers en tous genres. Respecté et chéri de ses sujets, ses ordres étaient exécutés avec la plus grande exactitude, et personne

n'eût hésité de prodiguer sa vie pour son service. Les événemens mémorables de son règne et le bien qu'il fit, le mettent au rang des plus grands princes qui aient occupé le trône de la Chine 2».

En 72, un envoyé de KOUEN Mi, roi des Wou Souen, ar-

riva à Tch'ang Ngan pour se plaindre- des incursions des Hioung Nou sur son territoire et demander à l'empereur de joindre ses forces aux 50.000 hommes qu'il pouvait opposer à l'envahisseur. Siouen Ti accéda à cette demande, or-

I. MAILLA, III, pp. 112-3.

2.   id.   pp. 155-6.