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| Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
| 中国史概説 : vol.1 |
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引用情報
ORIGINE DES CHINOIS : THÉORIES ÉTRANGÈRES 15
pect, ils ont autrefois étendu leur empire jusqu'au cap de Bonne-Esperance. La plûpart des Indiens neantmoins leur défèrent l'honneur de cette supériorité, &se souviennent de leur ancien commerce. On connoît par les annales d'Ormus, qu'on a vû dans le golfe Persique jusqu'à quatre cens vaisseaux Chinois, se décharger & se charger d'une infinité de marchandises précieuses. L'usage de la boussole est très ancien parmi eux : non pas que je croye que Marc Paul l'ait apporté de la Chine dans l'Europe, comme bien des gens en sont persuadez ; car il paroit par les vers de Guyot de Provins poëte François, qui vivoit vers l'an 1200, rapporté par Fauchet, que les pilotes François se servoient de la boussole, plus de quarante ans avant Marc Paul. L'histoire rend témoignage à la probité & .à l'équité dès anciens Seres majeurs des Chinois, qui trafiquoient sans voir, & sans se faire voir aux marchands. »
A la suite de Huet, MA.IRAN, de l'Académie des Sciences 1, voulut également trouver en Egypte l'origine des Chinois. « C'est, dit-il, par la conformité de moeurs & de coutumes qui en est la grande, &, à mon avis, l'unique preuve, qu'il convient de décider la question 2 ». Il ne voyait d'ailleurs aucune impossibilité à l'arrivée de Sésostris en Chine avec cent mille Egyptiens. Son correspondant à Peking, le savant jésuite, PARRENIN 3, opposa aux théories de Mairan d'excellents arguments, qui ne paraissent pas toutefois avoir produit l'effet nécessaire 4, car nous voyons en 1759, DE GUIGNES, de l'Académie des Inscriptions, renouveler la question dans un Mémoire destiné à prouver que les Chinois sont une colonie égyptienne ; De Guignes qui avait d'abord partagé les idées de Parrenin, fut frappé de la grâce par un mémoire de l'abbé BARTHÉLEMY sur les lettres phéniciennes.
I. Jean-Jacques d'Ortous, sieur de Mairan, né à Béziers en 1678; f 9 janvier 1771.
Lettres de M. de Mairan au R. P. Parrenin... A Paris, chez Desaint & Saillant, 1759, pet. in-80; voir p. 86.
Dominique Parrenin, né au Russet, diocèse de Besançon, le zef sept. 1665; t à Peking, le 27 sept.-1741.
Lettre du 18 sept. 1735, Let. édifiantes, 24e recueil.
~~..,A74.,
14;
Mairan.
De Guignes.
tt
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