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0283 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 283 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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OCR読み取り結果

 

J

- LES HAN

28I •

mais nous notons que dès l'avènement de Houan Ti, en 147,

on apporta de chez les Ta Yue Tche, l'Amitdbha sutra, et

que l'empereur témoigna pour le bouddhisme, ainsi d'ail-

leurs que pour le taoïsme, une grande prédilection ; il fit

même construire un temple au Loung Hou Chan, dans la

province actuelle du Kiang Si, en l'honneur de Lao Tseu.

« Sous le règne de l'empereur Houan, la neuvième année

(166 ap. J.-C.) yen hi, NGAN TOUEN envoya un ambassa-

deur qui vint d'au delà du Je nan (Tong King) pour offrir

des dents d'éléphants, des cornes de rhinocéros, de l'écaille

de tortue ; c'est alors que pour la première fois une commu-

nication (entre les deux pays) fut établie. Ce que cet homme

apporta en tribut n'avait rien de précieux ni de rare ; aussi

soupçonna-t-on que ceux qui avaient écrit des notices (sur

le Ta Ts'in) avaient exagéré 1 ».

Cette ambassade n'était certainement pas envoyée par

Ngan Touen (Antonin), c'est-à-dire Marc-Aurèle; elle devait

avoir à sa tête quelque marchand de Syrie.

Le Ming Che (Histoire des Ming) . nous dit que les pre-

miers rapports avec le Ta Ts'in remontent à l'empereur

Rouan.

Le Heou Han Chou 2 nous apprend que des envoyés hin-

dous , venant de T'ien Tchou où Chen Tou, avaient suivi

la même route, sous le règne de l'empereur Houan, en

159 et en 161 pour apporter des présents. Déjà sous l'em-

pereur 'Ho (89-105 av. J-.C.) les gens du Chen Tou avaient

« envoyé à plusieurs reprises des ambassadeurs apporter le

tribut et des offrandes. Plus tard, les pays d'Occident

s'étant révoltés, ces relations s'interrompirent ». Dès 120,

des musiciens et des jongleurs de Ta Ts'in furent envoyés

par la Birmanie en Chine par Young Yau-tiao qui régnait

sur le pays Chan et qui avait reçu l'investiture impériale

en 97. Vers 164, un traité d'astronomie appdrté de Ta

Ts'in fut communiqué aux savants chinois.

Houan Ti ne laissait pas d'enfants, quoiqu'il se fût marié

deux fois; ayant divorcé, il avait épousé en secondes noces

  1. Heou Han chou, trad. par CHAVANNES, T'oung Pao, mai 1907, p. 185 .

  2. Ibid., p. 194.