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0025 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 25 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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ORIGINE DES CHINOIS : THÉORIES ÉTRANGÈRES   23

n'est pas discutable ; car des vases de porcelaine chinoise,

avec des inscriptions dans cette langue, ont été trouvés

dans les catacombes de Thèbes 1. Cependant dans chaque

exemple où nous découvrons des Mongols sur les monu-

ments, ils sont représentés comme des étrangers et des

ennemis. La gravure sur bois ci-j ointe, avec le nez petit et

un peu déprimé, la tête rasée, la natte de la tête, la barbe

rare, la moustache, et le teint blême, semble clairement

indiquer un homme de cette race. Elle est copiée d'un dessin

dans Rosellini, dans lequel Ramesès III est représenté com-

battant contre les Sheto ou Scythes, parmi lesquels les

Mongols apparaissent contre des alliés ou des mercenaires 2

Morton conclut de ses recherches : Io La Vallée du Nil,

en Egypte et en Nubie, était à l'origine peuplée par une race

caucasienne ; 2° Ces peuples primitifs, appelés depuis Egyp-

tiens, étaient les Mizraimites de l'Ecriture, la postérité de

Ham, et affiliés directement avec la famille libyenne des

nations ; 30 Dans leurs. caractères physiques, les Egyptiens

étaient intermédiaires entre les races indo-européenne et

sémitique... les nègres étaient nombreux en Egypte, mais

leur position sociale dans les temps anciens était la même

que maintenant, celle de serviteurs et d'esclaves... ; les

fellahs d'aujourd'hui sont les descendants en ligne directe et les moins mélangés des anciens Egyptiens 3.

La dernière fantaisie sinico-égyptienne est celle de la Ramsès II.

conquête de la Chine par le grand Ramsès II, sur l'autorité d'HÉRODOTE et de DIODORE de SICILE.

Diodore de Sicile nous raconte en effet que le grand

Sesoosis, le Sesostris d'Hérodote, le Ramsès II des Egyp-

tiens, dans son désir de dominati on universelle, « se rendant

en Asie, à la tête de son armée, soumit tout ce pays ; il pé-

nétra non seulement dans les pays qui furent plus tard con-

quis par Alexandre_ le Macédonien, mais encore il aborda

nations contrées et des ations que celui-ci n'atteignit pas. Car,

il passa le Gange, et s'avança dans l'Inde jusqu'à l'Océan,

I. WILKINSON, Ancient Egyptians, III, p. 108.

  1. L. c., p. 63.

  2. L. c., pp. 65-6.

;.