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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
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HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE .
Il fit également. un acte de bonne politique en remettant en liberté les députés tibétains retenus en Chine (780) ; les Tibétains se montrèrent reconnaissants de cet acte gracieux et envoyèrent à la Cour un des principaux parmi eux pour se rendre à Tch'ang Ngan et porter leur tribut 1. La même année Teng li ou MEOU YU, fils de Ko le, Khan des Houei He, fut assassiné par TUN MOU Ho (Ho Kou TOU LOU Pi KIA KAGAN), un de ses généraux qui prit sa place et se fit reconnaître de l'empereur sous le titre de WOU YI TCH'ENG KOUNG kagan. Le dénombrement fait dans l'empire donna 3,085,076 familles et 768,000 soldats (780). L'année suivante (9 juillet 781) mourait le célèbre général Kouo Tseu-yi, « un des plus grands hommes que la Chine ait eus 2 ».
à .L'an 781, mourut le brave Kouo Tseu-yi à l'âge de 85 ans, après avoir passé par vingt-quatre grades différents, dans lesquels il se distingua toujours par sa capacité et par son exactitude. Pendant près de trente ans de troubles, maître des troùpes et partout victorieux, on ne suspecta point sa fidélité : élevé au plus haut rang où un sujet puisse parvenir, jamais on ne regarda la récompense au-dessus de son mérite. Quelque riche et quelque puissant qu'il fût, il ne commit jamais la moindre injustice. Maître de la plupart des emplois militaires, il les distribua avec tant d'équité, qu'il ne fit aucun mécontent. Il avait 3,000 personnes à son service; sa famille était composée de huit garçons et de sept filles, tous mariés, et d'un si grand nombre de petits-enfants, que, ne les connaissant pas tous lorsqu'ils venaient lui rendre leurs devoirs , il ne les appelait jamais par leur nom, de peur de se tromper : il mourut regretté de tout le monde » 3.
C'est en. cette année 781 que fut élevée une stèle commémorant l'entrée de la religion Chrétienne ; elle avait été trouvée dans des ruines anciennes, auprès de Tcheou Tche, située à 150 li de Si Ngan 4. M. PELLIOT prétend au con-
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Inscription chrétienne
de Si Ngan.
I. MAILLA, VI, p. 317.
GAUBIL, p. 117.
MAILLA, VI, p. 319.
HAVRET, Stèle de Si-Ngan fou, 2e partie, p. 71.
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