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0031 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 31 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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ORIGINE DES CHINOIS : THÉORIES ÉTRANGÈRES   29

signée dans les textes, sous le nom de peuple aux cheveux noirs, sans doute par opposition à la couleur différente ou mêlée, des cheveux de la race indigène, dont quelques débris occupent encore les montagnes centrales de la Chine. Elle est appelée aussi les cent familles ; et ses premières opérations présentent beaucoup d'analogie avec celles des planteurs, qui vont défricher les forêts de l'Amérique septentrionale 1 ». La théorie de BIOT est donc la contrepartie de celle de Terrien, puisque celui-ci voit au contraire le peuple chinois dans la race à cheveux noirs et l'immigrant dans le Bak aux yeux bleus. Mais rien dans les ouvrages chinois anciens ne permet de supposer qu'il y ait eu une

. immigration étrangère quelconque à l'époque dont parlent Biot et Terrien et qui ne peut être prise que pour une simple hypothèse, possible, mais que rien ne prouve jusqu'à présent.

En faisant dériver certains caractères chinois des carac- c.- j. Ball. tères babyloniens, Terrien de Lacouperie a suscité la vocation de quelques disciples dont le plus connu est le Rév. C: J. BALL, qui, alors chapelain de Lincoln's Inn, poursuivait dans les Proceedings of the Society of Biblical Archceology des études comparées d'accadien et de chinois, à l'époque même où Terrien développait ses théories sur l'origine chaldéenne de la civilisation du Céleste Empire. Celui-ci a disparu, mais le Rév. C. J. Ball, aujourd'hui professeur d'assyriologie à l'Université d'Oxford, a pré- 00 senté tout .récemment le résultat d'un grand nombre d'années de travail dans son volume intitulé Chinese and Sumerian (1913). Il nous explique d'abord dans son introduction la nature de l'écriture sumérienne illustrée par l'analyse de certains caractères ; puis il donne une liste préliminaire de mots semblables ; ensuite la classification chinoise des caractères écrits et les prototypes sumériens; un essai . de vocabulaire comparé de sumérien et de chinois ; enfin une liste de signes dans laquelle les formes anciennes (kou wén) des caractères chinois sont comparées avec leurs prototypes sumériens. Dans cette dernière liste il est hors de

I. BioT, Int. au Tcheou li, pp. vi-vu.