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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
418 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
l'écriture y est la même que celle des P'o-lo- mén (Brahmanes = Hindous ». On place Tchou k'iu po à Karghaliq I.
Après la division des dix tribus turkes en deux groupes, Tie-li-che, kagan des Turks occidentaux, frère de Tou . lou, fut obligé de fuir à Yen K'i (Karachahr), mais rentré ensuite dans ses Etats, il reçut la soumission des Nou-che-pi et autres tribus, tandis que d'autres reconnaissaient comme kagan Yu KOU CHAD sous le titre de YI-P'I TOU-LOU KAGAN; c'est alors que se produisit le partage dont nous avons déjà parlé : Tou lou eut le pays à l'est de la rivière Ni et Tieli-che à l'ouest (638). Ce dernier mourut à la douzième lune de l'année suivante et fut remplacé par son fils Yi PI CHA POU LO CHE HOU, qui divisa son pays en deux parties : l'une nord garda son nom de To lo, l'antre sud ne fut désignée, que comme la province du sud.
Un frère de To li kagan (KI MIN), KIEL CHE CHOUAI, un des Turks réfugiés en Chine, ayant essayé d'assassiner T'ai Tsoung, fut massacré dans les 'rues de Tch'ang Ngan ; l'empereur renvoya aussitôt en Tartarie un autre réfugié A-CHENA CHE-MO, mais comme il n'avait pas à se plaindre de celui-ci, il l'autorisa à prendre le nom personnel de Li et le proclama kaghan sous le titre de YI-MI NI-CHOU-SE Li PI KHAN (639), lui donnant le territoire au nord du Houang Ho, tandis que les Sie-yen-t'o étaient obligés de repasser au nord du Cha-Mo 2. Les Turks orientaux reprennent ainsi une existence précaire.
Des difficultés surgirent alors du côté de Kao Tch'ang (Tourfan) gouverné par la famille K'iu d'origine chinoise, venue des environs de Kin Tch'eng (Lan Tcheou), .dont le premier roi K'IU KIA, monté sur le trône en 507, avait remplacé les anciens princes d'origine Jouan Jouan qui avaient régné sur ce pays au ye siècle ; il eut pour successeurs K'iu KIEN, K'iu PE-YA (fi 619) dont nous avons déjà eu l'occasion de parler, enfin le fils de celui-ci, K'IU WEN-T'AI, que visita le célèbre pèlerin bouddhiste HIOUEN TSANG, qu'il aurait bien voulu garder à sa Cour. K'iu Wen-t'ai se
I. CHAVANNES. 1. C.. p. 31I. ,
2. MAILLA, VI, p. 89.
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