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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.1 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.1 |
432 VARIANTES ET NOTES.
faut lire, et il s'agit du chapitre Lxxvtti du Coran, qui commence par les mots (:)..,_JA4,4;ej . On trouve, en effet, en tête de cette sourate, dans
plusieurs exemplaires manuscrits du Coran, les mots r,.çv». (voyez aux corrections). Beidhâwy (t. II, p. 383, au verset 41 et dernier de ce chapitre du Coran) dit : LL,,,, j __
î (, "Î ;;11 3r, iu i, savoir : R d'après le Prophète (Mahomet),
au jour de la résurrection, Dieu désaltérera avec une boisson froide ceux qui auront lu la sourate 'Anima».
P. 7g (i). Ce passage présente des erreurs manifestes. Khân-bâlik ou Péking est situé à quelques lieues à l'ouest du Pe-ho. Khinsa ou Hangtcheou-fou, au contraire, se trouve sur le fleuve Kiang, à plus de deux cents lieues au midi de Péking. Enfin, Zeitoûn ou Thsiouen-tcheou-fou est placé dans le Fo-kien, à plus de cent trente lieues au sud de Khinsa. Mais, il n'est pas inutile de faire observer que Péking se trouve mis en communication avec le Hoang-ho et avec Hang-tcheou-fou par le moyen du canal impérial.
P. 96 (i). Notre voyageur paraît avoir placé Behnéçah sur le bord du Nil. On sait cependant que cette ville est située sur le Bahr Yoûcef ou canal de Joseph, autrement appelé canal du Fayoûm et de Menhy.
P. 97 (1). L'emploi de chauffeur de bains devait paraître d'autant plus infinie que, dans les contrées de l'Orient, et particulièrement en Égypte, oit le bois est fort rare, on se sert surtout de fumier desséché pour alimenter le foyer des bains. (Cf. l'Histoire des Mamlouks, t. II, 2° partie, p. 122.)
P. io3 (i). On appelait la caisse qui contenait les fonds appartenant
.
aux orphelins et aux personnes absentes, fonds qui étaient placés sous la
surveillance du kâdhi, j~,- ou e,~--, ,A a caisse de l'autorité ju-
diciaire n. (Voy. Makrîzy, apud M. Quatremère, Hist. des Mamlouks, t. H, 2° partie, p. 107, io8, note.)
P. 15o (1). La leçon du manuscrit 910 est xre.;,,. 0.p — Ibid.
(2). Le manuscrit 9o8 porte .b.). 2.
P. 152 (1). Ibn Batoutah se trompe en affirmant que le fleuve qui arrose Alep est celui qui passe à Hamâh, et que l'on appelle Al'âcy (le rebelle, l'Oronte). On sait que le fleuve d'Alep c'est le Kouéik, vulgairement nommé Koik.
Dans un ouvrage publié récemment, et faisant partie de l'Univers pitbresque (Chaldée, Assyrie, Médie, etc. par M. Ferd. Hoefer), on lit p. 15, note) que le nom d'Axios, que les Grecs ont donné à l'Oronte,
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