国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.4 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.4 |
56 VOYAGES
#
113i 04.)...:a3 W 13 z4 j» t..6.L3i Lç 0.4 i.3
(skQ ,e,..t1 e..:411 L.j..Z 6 JS.43
zc_; cz .. •~ i i (J 3t .i ' — JL.
JI 416 41.ae J....03 tz.)l.i»
UK Î C cce ze.Ii i (J
U i j i w; (,.. Utç.:t 6) t ty j+ire l l.z.ei, ivlis
zwytiLe 3, cS' i ,~1 i çi ,s5ß ~i csa°l~04..4
w
‘55....411).;s1 ;il *Sil oues,) 1i J.,JJ..a
Jt.: &Able L i .
on l'amena devant le monarque, qui lui donna des gardiens. Or, c'estla coutume, quand ce prince a donné des surveillants à quelqu'un, que cet individu n'échappe que très-rarement. Le cheikh s'accorda avec son gardien, moyennant une somme d'argent qu'il devait lui payer, et tous deux s'enfuirent. Un homme digne de foi m'a raconté avoir vu ce personnage dans l'angle d'une mosquée de la ville de Kalhât, ajoutant qu'il parvint ensuite dans son pays natal, rassembla ses trésors et fut à l'abri de ce qu'il craignait.
ANECDOTE.
Le roi Mokbil nous traita un jour dans son palais. Par un hasard singulier, le kâdhi de la ville, qui était borgne de l'oeil droit, se trouva assis en face d'un chérif de Bagdad, qui lui ressemblait beaucoup par sa figure et son infirmité, sauf qu'il était borgne de l'oeil gauche. Le chérif se mit à considérer le juge en riant. Le kâdhi l'ayant réprimandé, il lui répondit : « Ne m'adresse pas de reproches, car je suis plus beau que toi. — Comment cela? » demanda le magistrat. Le chérif répliqua : « C'est parce que th es borgne de
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。