国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.4 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.4 |
390 VOYAGES
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ANECDOTE ANALOGUE Â LA PRÉCÉDENTE.
Je me rendis une fois chez Aboû Mohammed Yandecân le
Messoûfite, celui-là niêrne en compagnie duquel nous étions Ui arrivés à Îouâlâten. Il était assis sur un tapis, tandis qu'au milieu de la maison il y avait un lit de repos, surmonté Ni d'un dais, sur lequel était sa femme, en conversation avec un homme assis à son côté. Je dis à Aboû Mohammed : « Qui w est cette femme? — C'est mon épouse, » 'répondit-il. — e L'individu qui est avec elle, que lui est-il? — C'est son ami. fi — Est-ce que tu es content d'une telle chose, toi qui as m habité nos pays, et qui connais les préceptes de la loi divine?—La société des femmes avec les hommes, dans cette contrée, a lieu pour le bien et d'une façon convenable, ou en tout bien et en tout honneur: elle n'inspire aucun soup- 4 çon. Nos femmes, d'ailleurs, ne sont point comme celles de vos pays. » Je fus surpris de sa sottise; je partis de chez lui, et n'y retournai plus jamais. Depuis lors, il m'invita, à plusieurs reprises, à l'aller voir, mais je m'en abstins constam- nient.
Lorsque je fus décidé à entreprendre le voyage de Mâlli,
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