国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.4 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.4 |
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174 VOYAGES
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Le propriétaire la remet à des lapidaires, qui la frottent jusqu'à ce qu'elle soit séparée des pierres qui la récèlent. Il y en a de rouges (rubis) , de jaunes (topazes) et de bleues (saphirs) , que l'on appelle neïlem (nîlem ). La coutume des indigènes, c'est que les pierres précieuses dont la valeur s'élève à cent faneur sont réservées au sultan, qui en donne le prix, et les prend pour lui. Quant à celles qui sont d'un prix inférieur, elles demeurent la propriété de ceux qui les ont trouvées. Cent faneur équivalent à six pièces d'or.
Toutes les femmes dans l'île de Ceylan possèdent des colliers de pierres précieuses de diverses couleurs, elles en mettent à leurs mains et à leurs pieds, en guise de bracelets et de khalkhdls (anneaux que les femmes passent à la cheville). Les concubines du sultan font avec ces gemmes un réseau qu'elles placent sur leur tête. J'ai vu sur le front de l'éléphant blanc sept de ces pierres précieuses, dont chacune était plus grosse qu'un oeuf de poule. J'ai vu égale= ment près du sultan Airy Chacarouaty une écuelle de rubis,
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