国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.4 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.4 |
282 VOYAGES
.mis Ji 3 J~. s; i i ~::r.~;~' ~I ~~.444:\:$40.E ,
(3.6 âa £04Y c.4103~ v)1 SUIS; Vil,
431,...0Y1 ler? za.4 e:Aa.11 0
L6)1,4 L,.4 ûi j i ^Lizli
43 •- lis, -~►~~~,°1) rit c3 "13 .))1‘,s? 42-.1,ß J.,ey
40.1:Dl&i. j..? 0..(3,61 yi
lui, et je repris : « Est-ce que tu n'es pas Albochry?— Oui. Il était arrivé àDihly avec son oncle maternel, Aboû'l Kâcim de Murcie, et il était alors tout jeune, sans barbe; mais un étudiant des plus habiles, sachant par coeur le Moouatthei, ou livre approprié (sur les traditions; ouvrage célèbre de l'iniâm Mâlic). J'avais informé sur son compte le sultan de l'Inde, qui lui donna trois mille dînârs et l'engagea à rester à Dihly. Il refusa, car il voulait se rendre en Chine, pays où il s'acquit une grande renommée et beaucoup de richesses. Il m'a dit qu'il avait environ cinquante pages, ou esclaves mâles, et autant du sexe féminin; il me donna deux des premiers /et deux femmes, ainsi que des cadeaux nombreux. Plus `tard, je vis son frère en Nigritie : quelle énorme distance les séparait!
Je restai à Kandjenfoû quinze jours, puis je partis. La Chine, quoique belle, ne me plaisait pas; au contraire, mon esprit y était fort troublé, en pensant que le paganisme dominait dans cette contrée. Lorsque je sortais de
;t)
~
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。