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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0019 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 19 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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INTRODUCTION   'V

Bien différent des divers Tsa p'i yu king est le Po yu king (n°s 237-3311) ou Livre des cent comparaisons. Il est formé de quatre-vingt-dix-sept morceaux fort courts qui, pour la plupart, sont des satires de la bêtise humaine et n'ont rien de religieux ; ce sont de ces anecdotes plaisantes par lesquelles le bon sens populaire s'égaie aux dépens des sots. Cependant un certain Saingtiasena les rassembla et en fit des récits édifiants d'où il déduit d'une manière souvent fort artificielle des réfutations de l'hérésie et des leçons de vertu ; j'ai supprimé, dans la plupart des cas, cette superfétation morale qui ne fait pas partie intégrante du récit primitif. Le Po yu king a été traduit en chinois par un disciple de Sainghasena nommé Gunavrddhi, qui mourut en 502 p. C. Bon nombre des historiettes qui le composent sont déjà connues en Europe, car ce sont elles qui constituent le tiers environ des cent douze contes et apologues hindous que Julien publia en 1859 sous le titre Les Avaddnas.

La dernière partie de mon second volume (n0S 335-399) comprend quelques extraits des traités de discipline. Les disciplines des diverses sectes renferment, en quantités plus ou moins grandes, des contes qui, parfois, se retrouvent chez plusieurs d'entre 'elles. Entre toutes ces disciplines, celle des Sarvâstivâdins et de ses diverses subdivisions est la plus riche,; c'est aussi celle qui nous est la mieux connue, car c'est à elle que Schiefner a emprunté pour les traduire en allemand presque tous les récits qui ont paru plus tard dans la traduction anglaise de Ralston sous le titre de Tibetan Tales. Recueillir tous les contes qui figurent dans les traités de discipline serait une tâche presque impossible à remplir, d'abord parce qu'ils sont en trop grand nombre, en second lieu parce que la plupart d'entre eux sont de plates, et parfois d'obscènes inventions de moines, enfin parce que certains ont été manifestement altérés ou écourtés. Si donc on ne

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