国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CHAPITRE VIII
Section sixième traitant de la »ciramitd d'intelligence.
N° 80
(Trip., VI, 5, p. 84 v°-85 v°)
Voici ce que j'ai entendu raconter : Un jour, le Buddha se trouvait à Çrâvastî, dans le Jetavana, dans le jardin de Anâthapindada ; il était assis en compagnie (le la réunion des douze cent cinquante bhiksus et de dix mille Bodhisattvas. Le premier de ses disciples, Çâriputra, s'avança, salua, et, agenouillé, dit : « Quel mérite a eu Tch'ö-ni (Chandaka) dans une existence antérieure pour qu'il ait fait ceci.: si le Bodhisattva était resté chez lui, il serait devenu souverain qui se déplace en volant (Cakravartin) ; or, (Chandaka) l'exhorta à quitter son royaume, à entrer dans les montagnes pour y étudier la sagesse, en sorte qu'il acquit lui-même la dignité de Buddha, qu'il secourût tous les êtres vivants et que son mérite éminent le menât jusqu'au nirvâna. Je souhaite que l'Honoré du monde nous rende visible l'origine de cela. » Le Buddha s'écria : « Fort bien ! Fort bien ! Excellente est la question que vous m'avez posée, ô Çâriputra. Tch'ö-ni (handaka) a eu pendant plusieurs existences successives des mérites
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