国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0460 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 460 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000294
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

426   CONTES I3OUDDI-IIQUES (No 9 55)

depuis longtemps ; pourquoi vous affligez-vous ? » Ce deva dit au Buddha : « Qiloique je sache que le bonheur des. devas ne peut pas être éternel, je regrette d'avoir à quitter le trône pour devenir un petit porc né d'une truie galeuse. C'est cela qui me tourmente. Si je recevais par bonheur quelque autre corps; je ne me permettrais pas de m'en irriter »

Le Buddha lui dit: « Si vous voulez éviter ce corps de petit porc, il vous faùt.par trois fois chercher un refuge en disant : namo Buddha, namo la Loi, namo l'assemblée des bhiksus ; je confie nia destinée au Buddha ; je confie ma destinée à la Loi.; je confie ma destinée à l'assemblée des bhiksus. Faites cela trois fois chaque jour. » Le deva suivit l'avis que lui avait donné le Buddha et du matin jusqu'à la nuit il se confiait (dans les trois refuges).

Or, sept jours plus tard, la longue vie de ce_ deva prit fin; il descendit naître dans le royaume de Wei-ye-li (Vaiçâli) en qualité de fils d'un notable; tandis qu'il était dans le ventre de sa mère, il prononçait trois fois chaque jour la formule des„trois refuges. ,A sa naissance, dès qu'il fut tombé à terre, il s'agenouilla encore et prononça la formule des refuges; en outre, sa mère en accouchant n'eut pas d'humeurs sales; les servantes, qui étaient à côté de la mère, furent effrayées et la quittèrent en s'enfuyant; la mère elle-même était profondément surprise. Elle se dit que, si son fils avait parlé dès qu'il était tombé à terre, c'était parce qu'il était sous l'influence de la planète Mars et elle voulut le tuer. Mais, à la réflexion,, elle se dit : « Mon jeune fils est un prodige ; mais, si je tue cet enfant, son père m'en fera certainement un crime; j'attendrai d'avoir parlé de cela au notable; il ne sera pas alors trop tard pour tuer (mon fils). »

La mère recueillit donc l'enfant et vint dire au notable ; « J'ai enfanté un fils; dès qu'il fut tombé à terre, il se mit à deux genoux, joignit les mains et prononça la formule