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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (Nos 4546) 173
moi-même; sa femme, c'était K`ieou-yi (Gopâ); le notable, c'était Devadatta. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de patience religieuse du Bodhisattva pratique la patience des injures.
N° 116.
( Trip., VI, 5, p. 70 v°-71 r°.)
Autrefois le Bodhisattva était roi d'un grand royaume; constamment il nourrissait et protégeait tous les êtres vivants avec les quatre sortes (de bienfaisance) ; sa renommée se propageait au loin et au près et il n'était personne qui ne louât son excellence. Son oncle aussi était roi, mais résidait dans un autre royaume ; c'était un caractère avide et éhonté ; il persévérait dans la cruauté ; les révélateurs (1) en poussaient de nombreux gémissements; comme le Bodhisattva avait une bienfaisance comparable à celle du soleil et de la lune, il le calomnia faussement et imagina des motifs de querelle contre lui; il leva des soldats dans le dessein d'enlever au Bodhisattva son royaume. Les offificiers du Bodhisattva dirent tous « Nous préférerions être dans une condition humble sous un maître d'une bonté céleste plutôt que d'être dans une condition honorée sous un maître qui serait comme un loup, » Le peuple disait : « Nous préférerions être les animaux domestiques d'un homme sage plutôt que d'être le peuple d'un homme déraisonnable. » On fit le dénombrement des guerriers vaillants, on déploya l'armée et on rangea les soldats en bataille. Le roi du pays monta sur une tour pour regarder son armée pleine d'ardeur; ses larmes qui coulaient à flots
(1) Cette épithète désigne les Bodhisattvas.
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