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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0315 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 315 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (N° 77)

à celle de mon ancien maître ; à partir de maintenant et jusqu'à la fin de mes jours, j'observerai les cinq défenses du Buddha et je me conduirai en homme pur et croyant; comment oserais-je dorénavant m'engager dans les diverses actions mauvaises ? » Le Buddha demanda à Pao-ki (Pukkusa) : « Le bruit que font cinq cents chars est-il aussi fort que celui d'un coup de tonnerre ? » Il répondit : « Même le bruit de mille chars ne serait pas comparable à un petit coup de tonnerre dans un orage ; à combien plus forte raison n'équivaudrait-il pas à un éclat de foudre violent. »

L'Honoré du monde dit : « Autrefois, je me trouvais assis sous une hutte d'herbes dans la ville de A-l'an et je méditais sur l'origine de la naissance et de la mort ; il y eut un ouragan de pluie, de grêle, de tonnerre et d'éclairs, qui tua quatre boeufs et deux jeunes laboureurs ; les habitants de cette ville qui en furent témoins furent très nombreux ; pour moi, j'étais alors occupé à produire un texte saint; il y eut un homme qui vint auprès de moi et je lui demandai : « Que vont donc regarder tous ces gens ? » Cet homme me raconta ce qui s'était passé et ajouta : « O Buddha, où étiez-vous en ce temps ? » Comme je lui répondais que j'étais resté seul dans cette demeure, il me demanda si j'étais alors endormi ; sur ma réponse négative, il s'écria : « Comment peut-il se faire que, étant éveillé, vous n'ayez pas entendu (l'orage) ? Votre application à la sagesse a dû être d'une extrême profondeur. Dorénavant, je désire vous servir comme mon maître, ô Honoré du monde, recevoir les cinq défenses parfaites, devenir un homme pur et croyant, et, jusqu'à la fin de ma vie, rester fidèle à la vérité. »

En entendant ces paroles, Pao-ki (Pukkusa) sentit son coeur s'ouvrir et ses liens se dénouer ; il éprouva une joie sans limites ; se retournant alors vers un (le ses suivants, il lui donna cet ordre : « Dans mon trésor, il y a mille vêtements faits en tissu d'or ; prenez le plus beau et

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