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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
218 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 56-57)
ceux qui contreviendraient à cette prescription seraient punis de la même peine que les voleurs.
A son retour, le roi se rendit auprès de la reine et lui raconta comme quoi ce singe avait eu une bienfaisance digne d'un homme : « Les actions des anciens sages, lui dit-il, n'ont point égalé cela ; ma propre bonté est comme un cheveu, tandis que la sienne dépasse le Kouen-louen.» La reine dit : « Voilà qui est fort bien. Admirable a été cet animal ! 0 roi, vous devez lui donner à manger tout ce qu'il désire et ne pas permettre que personne de la foule lui fasse du mal. » Le roi répliqua : « J'ai déjà donné cet ordre. »
Le Buddha dit aux bhiksus : « Le roi-singe, c'était moi-même. Le roi du royaume, c'était Ânanda. Les cinq cents singes, ce sont maintenant les cinq cents bhiksus. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de volonté ardente du Bodhisattva est énergique.
N° 57.
(Trip., VI, 5, p. 75 r°.)
Autrefois le Bodhisattva était un roi-cerf ; sa force dépassait celle des autres cerfs ; sa bienveillance s'étendait à tous. Un troupeau de cerfs lui obéissait et le suivait. Comme l'endroit où ils vaguaient était proche du parc (royal), un gardien en informa le roi qui, se mettant, à la tête d'une multitude de soldats, les cerna étroitement. Quand le roi-cerf s'en aperçut, il versa des larmes et dit (à ses compagnons) : « Si vous êtes dans le péril, c'est à cause de moi ; je vais sacrifier ma vie pour vous sauver, vous tous qui êtes plus petits que moi. » Le roi-cerf se
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