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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0190 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 190 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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156   CONTES BOUDDHIQUES (Nos 41_42)

que ces hommes n'ont pas vu les livres saints du Buddha et font ces mauvaises actions. » Il formula ce voeu : « Si j'obtiens la sagesse du Tathâgata sans attachement, correcte et vraie, certainement je sauverai ces êtres. »

Telle est la manière dont la pâramitâ de patience religieuse du Bodhisattva pratique la patience des injures.

43.

(Trip., VI, 5, p. 68 v°-69 r°.)

Autrefois le Bodhisattva portait le nom de Chan (Çyâma) ; il avait toujours en lui une bonté universelle; sa bienfaisance atteignait la multitude des êtres ; il avait corn-passion de la foule des ignorants qui ne voient pas les trois Vénérables. Avec ses deux parents, il demeurait dans les solitudes de la montagne ; son père et sa mère étaient vieux et les deux yeux de chacun d'eux avaient perdu la vue ; Chan en était extrêmement affligé, et, chaque fois qu'il parlait de cela, il versait des larmes ; il se levait constamment trois fois par nuit pour s'informer s'ils avaient trop froid ou trop chaud. Sa conduite, d'une parfaite piété filiale, avait un parfum vertueux qui embaumait le ciel et la terre; les dieux du sol, les dragons de la mer et les hommes du royaume en étaient tous informés. Il s'acquittait des dix actions excellentes prescrites par le Buddha ; il ne tuait aucun être vivant ; sur la route il ne ramassait point ce qui avait été perdu ; il gardait sa chasteté et ne s'était pas marié ; les maux qui proviennent du corps, il les avait entièrement supprimés ; la duplicité, le langage injurieux, le mensonge, les paroles artificieuses, les calomnies, les faussetés, (en un mot)