国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0237 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 237 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000294
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

CONTES BOUDDIIIQUES (No 54)   203

È.

verse devint manifeste et le malheur retomba sur eux; ils se virent sur-le-champ renvoyés. Quant à l'intégrité et à la vérité, elles furent mises en pleine lumière ; les devas et les hommes en louèrent l'excellence. Le roi se rendit en personne au vihâra, et, en se prosternant la tête contre terre, il se repentit de ses fautes.

A la suite de cela, le roi, éprouvant quelque honte, fit faire des propositions par un entremetteur et demanda à épouser la soeur cadette du Buddha ; (il voulait), grâce à la force que lui donnerait l'union ainsi contractée, mettre fin à son différend avec la famille des Çâkyas. Le Bienheureux dit : « J'ai quitté le monde pour me faire çrâmana ; je ne m'occupe plus des affaires temporelles ; tout ce qui concerne le mariage dépend entièrement du roi mon père. » Alors donc le roi envoya des ambassadeurs (auprès du roi père du Buddha), pour lui exprimer son respect et lui exposer ses intentions de contracter un mariage; les membres de la famille des Çâkyas refusaient d'y consentir, mais le roi (père du Buddha) dit : « Le Buddha demeure dans le royaume de ce roi et c'est de là que viennent nos relations avec ce dernier. L'homme intelligent n'a pas de haine; ce sont les sots qui ont des ennemis. Ma fille est l'enfant d'une . concubine de rang inférieur ; vaudrait-elle . la peine qu'un dissentiment se produisît à cause d'elle? » Le roi donna donc son consentement et l'union fut aussitôt célébrée ; un fils, capable de succéder au roi, en naquit (1).

(Quand le jeune prince fut devenu grand), il demanda à rendre visite à ses oncles et se rendit donc dans le royaume des Çâkyas. En ce temps précisément, lé Buddha allait revenir pour prêcher les Çâkyas ; les Çâkyas en étaient tout joyeux ; ils élevèrent un vihâra pour le Buddha, ils firent dans le sol un creux de trois pieds de profondeur

(1) C'est le futur Virudhaka, roi de Iioçala.