国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
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366 CONTES ßOUDDHIQUES (Nos 99-100)
sagesse; le bhiksu, voyant la joie de ces deux personnes, obtint lui aussi quelques traces de sagesse. Le maître dit : « Dans des naissances antérieures, pendant plusieurs générations successives, ces trois personnes avaient été des frères qui souhaitaient s'initier à la sagesse et qui y travaillaient d'un commun accord; c'est pourquoi ils eurent l'illumination complète. »
N° 100.
(Trip., XIX, 7, p. 20 r°.)
1,
Autrefois, le roi d'un royaume, en revenant de la chasse, fit le tour (pradaksina) d'un stûpa qu'il rencontra et rendit hommage aux çramanas. Ses ministres s'en moquèrent, mais le roi, qui était sage, leur posa cette question : « S'il y a de l'or dans une marmite, peut-on le prendre avec la main dans l'eau bouillante de la marmite. » Ils répondirent qu'on ne le pouvait pas. Le roi leur dit : « Pourra-t-on le prendre si on jette de l'eau froide dans (la marmite) ? » Les ministres dirent au roi qu'on le pourrait. Le roi reprit : « Dans ma conduite de roi, les actes que je commets en chassant sont comme l'eau bouillante de la marmite; mais quand je brûle des parfums, que j'allume des lampes et que je fais le tour des stûpas, c'est comme si je prenais de l'eau froide pour la jeter dans l'eau bouillante. Ainsi, quand on règne, on commet des actes bons et des actes mauvais; comment pourrait-on n'en faire que de mauvais sans en accomplir de bons ? »
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