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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
252 CONTES BOUDDHIQUES (No 70)
N° 70.
(Trip., VII, 5, p. 78 v°-79 r°.)
Sûtra (des Bodhisattvas) tuant un näya pour sauver lout un royaume.
Autrefois, deux frères, l'un aîné, l'autre cadet, étaient Bodhisattvas, et, d'une même résolution, s'étaient mis à étudier la sagesse; ils admiraient et cherchaient à imiter la conduite difficile à égaler de tous les Buddhas ; ils récitaient les livres saints et en expliquaient le sens ; ils étaient des éclaireurs et des guides dans les six obscurités; ils s'exerçaient à chasser les souillures internes; ils arrêtaient leur regard dans la contemplation calme ; chaque fois qu'ils apprenaient que quelque royaume était ignorant des trois Vénérables, ils s'y rendaient aussitôt pour le diriger et le convertir, pour l'inviter à observer la merveilleuse pratique correcte et vraie des six pâramitâs.
En ce temps, il y avait un grand royaume dont le roi se plaisait à la sagesse; mais une foule d'imposteurs l'avaient trompé et lui avaient inculqué de fausses théories; tout le pays, subissant son influence, acceptait des doctrines fallacieuses, aussi le vent et la pluie ne se produisaient-ils plus en temps opportun et des prodiges funestes se succédaient-ils sans discontinuer. Les deux frères Bodhisattvas se dirent l'un à l'autre : « Dans notre pays, la conversion aux trois Vénérables est accomplie; les hommes restent fidèles aux dix bonnes actions ; le prince est bon; les sujets sont loyaux; les pères sont justes; les fils sont doués de piété filiale; les maris sont fidèles; les femmes sont chastes; les maisons où il y a des sages ont leurs portes
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