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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0415 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 415 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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OCR読み取り結果

 

CONTES BOUDDHIQUES (Nos 110-i1l)

reconnu qu'elle était borgne de l'oeil droit. En regardant l'urine qui se trouvait à l'endroit où l'éléphant s'était arrêté, j'ai reconnu que c'était une femme (qui était sur son dos) ; en observant que le pied droit appuyait fortement sur la terre j'ai reconnu que (cette femme) était enceinte d'une fille. C'est par des' raisonnements subtils que je suis arrivé à ces conclusions. »

Le maître dit : « Dans l'étude, il importe de conclure par la réflexion ; par la subtilité, on comprend les choses; si l'homme superficiel n'y parvient pas, il n'y a point là faute de son maître. »

111.

381

(Trip., XIX, 7, p. 21 vo.)

Autrefois il.. y avait une femme mariée qui était riche en or et .en argent. Elle entretenait des relations avec un homme. Prenant tout ce qu'elle possédait d'or,. d'argent et de vêtements, elle partit à sa suite. Lorsqu'ils arrivèrent sur le bord d'une rivière impétueuse, l'homme lui dit : « Remettez-moi vos richesses; je les transporterai d'abord (sur l'autre rive), puis je reviendrai vous chercher. » L'homme alors partit, mais il ne revint pas. La femme mariée resta seule sur le bord. de la rivière. Elle vit un renard qui avait pris un épervier, mais qui . le lâcha pour saisir un poisson; il ne put attraper le poisson et avait cependant perdu l'épervier. La femme mariée lui dit : « Combien grande est votre sottise ! Pour avoir voulu prendre deux vous n'avez pas un. » Le renard lui répondit : « Ma sottise est encore admissible, mais la vôtre dépasse la mienne. » .